La vie est d'une tristesse sans nom quand on vit seul et l'ennui me gagne à chaque instant. Mes journées sont cycliquement d'un triste infini : je sors ma tête de l'auberge puis je parcours le vide horizon. Ici quelques elfes à dépiecer, là des petites gens à aider. Et hop, recouchée.
Les peuples ont désertés ces terres et personne ne peut s'en réjouir ; ce temps de paix est à la chevaleresse que je suis, mon pire ennemi.

Aussi, je crois qu'il est temps pour moi de trouver des compagnons de route. Des personnes à qui parler, un lien social, du partage, de la chaleur humaine... bref, tout ce qui pourrait soulever en moi l'envie de rester un peu plus ici.

La chevaleresse inexistante