Les Tables de l'Occulte [Arminas - Halloween 2016]

Arminas Oronar Gulr
Kraken


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Il y a 7 ans | Le 10 Nov 2016 22:29:54
Il est des histoires que l'on raconte le soir près du feu pour se faire peur.

Mais les plus terrifiantes, sont celles que l'on n'ose pas raconter.
Elles sont celles dont on se remémore en tremblant, malgré les flammes rassurantes qui virevoltent autour du petit groupe d'amis courageux. Celles qui nous font sursauter lorsqu'une bûche crépite, envoyant dans les airs des étincelles qui s'envolent et divaguent comme nos pensées.

Baduk, Royaume de Lodaran, 87 ans auparavant.

Dans l'immense propriété des Mivomar, les rires de quatre jeunes enfants résonnaient contre les murs du manoir familial.
Celui-ci était d'une taille colossale, haut de trois étages, il comprenait trois ailes, et une multitude de fenêtres. Une fontaine de marbre avait été bâtie au centre du parc avant, où de nombreux paons d'un blanc immaculé vivaient en semi-liberté. Ce soir-là, la pleine lune scintillait dans l'eau secouée de remous. Dans la cour arrière, on entendait roucouler au travers des minuscules fenêtres du pigeonnier des dizaines d'oiseaux.
Et pour finir, le vent faisait bruisser les feuilles des milliers de buissons qui dessinaient un gigantesque labyrinthe végétal.
En ce soir de fête, le jeune Dovaras avait eu l'autorisation de ses parents d'inviter deux amis et de passer la nuit dans le jardin arrière de la demeure. Ils s'étaient installés devant le labyrinthe et avaient tendu une toile de chanvre au-dessus de deux piquets de bois enfoncés dans le sol en guise d'abri, devant lequel ils avaient allumé un petit feu de bois autour duquel ils étaient à présent réunis en cercle.

Visiblement, les trois garçons assis autour du feu attendaient quelque chose.
Ils eurent un mouvement de sursaut lorsque le quatrième sorti en trombe du pigeonnier, tenant quelque chose entre ses mains. Il referma négligemment la porte du bâtiment d'un coup de pied et aperçu ses amis qui avaient déjà l'air terrifiés. Il avait réussi son effet. Avec un sourire satisfait, il s'approcha lentement d'eux, dans la pénombre de la nuit.
« Alors, t'en as eu un ? » demanda Dovaras en se redressant.
Pour toute réponse, le plus grand montra aux deux autres le pigeon qu'il tenait encore fermement.
« On devrait pas faire ça ! Relâche-le ! » gémit le plus jeune des quatre qui était resté assis au sol, pétrifié.
« Ne fais pas ta poule mouillée, on va juste s'amuser un peu ! » lui rétorqua Daragas
« On va se faire attraper par tes parents, Dovaras ! »
« Mais nooon, mes parents n'en sauront rien ! Tais-toi Arminas. Vas-y Venaras, fais-le ! »
« Alors il faut que vous vous teniez la main, tous les trois, pendant que moi, au centre, j'exécuterai le rituel. »

Bon gré mal gré, tous obéirent, même Arminas, dont la petite main tremblait en prenant celles de ses amis.
« Seigneur Caloditeum, de par ta grâce, concède nous, nous te supplions, la force de concevoir dans nos esprits et d'exécuter ce que nous désirons, les fins que nous atteindrons par ton aide, Ô Puissant Caloditeum, le seul Vrai Dieu qui vivra et règnera pour toujours. Nous te supplions d'inspirer Cialoth et Erog à se manifester devant nous afin qu'ils puissent nous donner une réponse fidèle et véridique, pour que nous puissions accomplir notre but désiré, pourvu qu'il soit propre à sa fonction. Ceci que nous demandons respectueusement et humblement en Ton Nom, Seigneur Satan, que Tu nous en juge digne. Par le prix du sang versé, accepte cet humble sacrifice, ou bien que Ta colère fasse Justice. »

Une fois sa prière terminée, Venaras sorti un petit couteau d'argent de sa poche, et saigna le pigeon qui fit vainement battre ses ailes pour la dernière fois. Lorsqu'il parvint à sectionner la tête du reste du corps, Venaras leva le cadavre à la lune et le porta à ses lèvres et bu une gorgée de sang, puis il tendit le pigeon décapité à Daragas, qui, non sans dégoût, l'imita.
Il proposa ensuite l'animal à Dovaras qui ingurgita une lampée de sang après avoir hésité quelques secondes. Il eut un haut-le-cœur et s'essuya la bouche d'un revers de la main couverte de sang, qui n'eut pour effet que d'en étaler un peu plus sur son visage.
Enfin vint le tour du jeune Arminas, qui attrapa fébrilement le pigeon, sous le regard insistant des trois autres. Prenant son courage à deux mains, il souleva l'oiseau au-dessus de sa bouche grande ouverte, où tomba un mince filet du liquide écarlate. Il toussa, mais avala également sa portion, avant de tendre le cadavre exsangue à Venaras, qui le jeta sans cérémonie dans le feu.

Tandis que la bonne odeur de volaille grillée laissait peu à peu place à celle, beaucoup moins agréable, de la viande carbonisée, les quatre enfants attendaient que quelque chose se passe.
Mais, voyant que rien ne venait, Daragas rompit le silence.
« Pfff, il s'est rien passé, j'en étais sûr ! Et puis d'abord, c'est qui, Caloditeum ? Et ces démons, Cialoth et Erog ? Je suis sûr qu'ils existent même pas ! »
Impatient, Veramas cessa d'observer les moindres recoins du jardin à la recherche d'une quelconque apparition.
« Mais si ! Je te dis que j'ai vu cette prière dans un grimoire de mon père ! Les Tables de l'occulte, ou quelque chose dans ce genre. Je comprends pas, ça aurait dû marcher ! »
« Chut ! Vous avez entendu ? » dit Dovaras en retenant son souffle.
Tous l'imitèrent, scrutant les ténèbres avec appréhension.
« C'est rien, ça devait être les pigeons. »

[…]



Arminas Oronar Gulr
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Il y a 7 ans | Le 10 Nov 2016 22:30:45



Nebullia, appartements privés du Censor, de nos jours.

Ce soir-là encore, la lune était pleine. Dans le ciel pourpre de Nebullia, l'astre brillait d'une inquiétante lueur orangée.
On distinguait dans le ciel la silhouette d'une gigantesque forteresse, bâtie de pierre noire, dont les cimes des tours perçaient presque les nuages descendus bien bas en cette saison automnale.
Cà et là, on distinguait une lumière à travers de nombreuses fenêtres qui donnaient sur les appartements privés des Ombrae. A la plus haute fenêtre éclairée de la plus haute tour de la forteresse, se trouvait le Censor de Nebullia : Arminas Oronar Gulr, dit le Ténébreux.
Comme souvent, il se trouvait derrière son imposant bureau en acajou, dont les pieds se terminaient en serres de rapace. Des monceaux de parchemins parsemaient le bureau, tandis qu'une élégante plume d'aigle allait et venait d'un bout à l'autre du papier sur lequel Arminas était penché, ne cessant de gratter que pour la tremper à nouveau dans l'encre noire.
Enfin, il reposa la plume, relu sa lettre, la sécha, en fit un rouleau qu'il scella à l'aide de la cire couleur or qui bullait depuis des heures sur un petit chauffe-plat, et écrasa finalement le sceau des Elevatis Ombrae sur le papier, qu'il rangea aux côtés des nombreux autres documents prêts à être envoyés.
Non loin d'avoir terminé ses besognes, il se saisit d'un épais volume noir et blanc d'une époque révolue. Il l'ouvrit là où il avait interrompu sa lecture, les mots défilant devant ses yeux sans qu'il n'y prête plus attention.
Le livre traitait d'anciens dieux dont l'un d'eux, Raol, aurait pu être l'une des interprétations du Keya.



Raol, Veilleur du Temple
Cet esprit gardien matérialisé sous la forme d'un gigantesque phoenix n'est autre que Raol l'Auguste, qui fut empereur des Terres Anciennes. En raison de sa piété incomparable, il fut élevé au rang de gardien de l'arc. Des cieux, il veille sur l'entrée magique.

En effet, la description semblait correspondre, bien que quelque peu enjolivée par les premiers fidèles. Il décida de laisser Raol de côté et de s'y pencher plus tard, et poursuivi sa lecture, jusqu'à ce qu'à nouveau, une description lui paraisse familière.


Erog, Tentateur du Labyrinthe
Cet esprit millénaire fut chassé de l'Arc, domaine des dieux, à la suite de la Guerre Punique, qui vit s'affronter les divinités du chaos et celles de la bienveillance. Pour survivre, Erog doit se nourrir de chair humaine. C'est dans ce sens, au commencement de l'humanité, qu'il fonda le labyrinthe de Boudok, où il attire encore maintenant les plus valeureux aventuriers.

Dans l'âtre de la cheminée où un aigle noirci par des siècles de suie était gravé dans la roche calcinée, une bûche crépita, ce qui eut pour effet de faire sursauter le Censor, pris dans ses pensées.

Ce nom d'Erog ne lui était pas étranger, il avait déjà entendu ce nom, ainsi que celui de Cialoth, cité un peu plus bas dans les textes.
Pis encore, il avait déjà rencontré ces deux êtres, et maintenant qu'il y songeait, cette terrible nuit s'était déroulée tout juste quatre-vingt-sept ans auparavant.
Il n'était alors âgé que de six ans, et s'était laisser embringuer par ses amis plus âgés et tous avaient alors péri, ne l'épargnant que par miracle lorsque les premiers rayons du soleil avaient frappé les créatures.

A l'époque, il n'était qu'un gamin impuissant, mais depuis, il était devenu un Gulr, d'abord Praefectus puis Censor et Héritier de Nebullia, l'Ombre du Destin. Et désormais, conscient de pouvoir changer les choses, il ne s'attarda pas sur les responsabilités politiques, diplomatiques et religieuses qui lui incombaient.
Il repoussa sans cérémonie les parchemins encombrant son bureau, en sorti ses Pamphlets du Visionnaire, puis se leva, faisant balancer la Dévotion des Justes accrochée à son cou, et revêtit son Voile du Damné, masquant parfaitement son visage, s'approcha du mur où il décrocha l'Autorité du Conquérant, un terrible fléau tout en métal noir, il se saisit des Pamphlets qu'il glissa dans sa pèlerine, et enfin, d'un revers de la main, disparu dans les ténèbres de l'espace et du temps.



[…]


Arminas Oronar Gulr
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Il y a 7 ans | Le 10 Nov 2016 22:31:12



Baduk, Royaume de Lodaran, 87 ans auparavant.

Arminas Oronar reparut dans la volière, terrorisant les volatiles.

« Chut ! Vous avez entendu ? »
« C'est rien, ça devait être les pigeons. »

L'Ombre du Destin se pencha un peu plus pour regarder à travers la petite fenêtre du bâtiment. S'observer ainsi avait quelque chose de perturbant, il avait depuis longtemps oublié qu'il fut un jour ce jeune homme apeuré et sans défense, qui deviendrait plus tard le chef militaire et politique d'une des plus grandes nations de l'Histoire.
Le cercle des enfants baissa sa garde. Dans la mémoire d'Arminas, ce fut cet instant qui leur fut fatal, car en effet, quelques minutes plus tard, alors qu'ils s'étaient rassis, ils entendirent un grognement venant de derrière un gros chêne, faisant cesser leur conversation.



Ce fut le moment où Arminas décida d'intervenir. Ouvrant la porte du pigeonnier à la volée, il se précipita vers eux, la chaîne de l'Autorité se balançant au rythme de ses pas. Les quatre enfants se mirent à hurler, non en raison de la créature hirsute qui venait de se dévoiler derrière eux, mais, Arminas l'imagina très bien, parce que de voir une Ombre menaçante, armée d'un terrible fléau et le visage masqué, devait être une vision effroyable.

L'Ombre du Destin accéléra le pas, tandis que les quatre amis rompirent le cercle, s'éparpillant comme une volée d'oiseaux. L'un d'eux se précipita vers Cialoth, cette gigantesque créature couverte d'une épaisse fourrure noire, se dressant sur deux jambes musclées. On aurait pu croire à un ours dressé sur ses pattes, si ce n'avait été ses longues griffes acérées, et sa gueule plus fine que celle d'un loup.
D'un simple mouvement, Cialoth décapita le jeune homme, qui s'avéra par la suite être Daragas. Et tandis que les trois autres courraient vers le labyrinthe, Arminas commençait déjà à faire tournoyer dans les airs l'Autorité, tout en avançant vers la démoniaque créature d'un pas décidé.

Enfin à portée, il décrivit un léger mouvement qui fit changer l'axe de rotation de la boule piquante, qui frappa Cialoth à la jambe, lui faisant lâcher un effroyable cri de douleur et ployer genou au sol. Il se redressa la bave coulant de sa gueule aux crocs aiguisés, grognant plus que jamais. D'un bond, il fonça sur le Censor, qui exécuta un demi-tour pour esquiver, accompagné une nouvelle fois de son arme qui frappa la Bête au creux des reins.
D'un calme incroyable, Arminas avança une nouvelle fois vers la créature dont le sang gouttait maintenant abondamment, lorsque plusieurs cris de terreur raisonnèrent depuis le labyrinthe, lui intimant l'assurance qu'il fallait abréger le combat.
Alors que Cialoth attaquait une nouvelle fois tête baissée, sans réfléchir, le fléau le frappa aux côtes, Arminas s'évapora dans une fumée noire, et réapparut de cette même fumée derrière la créature qui fit siffler ses griffes si rapidement, que le Censor ne senti même pas que son épaule gauche avait été lacérée.
Pressé par un nouveau cri de frayeur, Arminas prit son élan et asséna un violent coup sur le crâne de Cialoth, qui explosa comme une citrouille lâchée de trop haut.

Il examina rapidement sa plaie et décidant qu'il ne s'agissait de rien de trop grave, il prit la direction du labyrinthe, tout en sachant qu'à l'intérieur, Erog rôdait.

Cette nuit avait été marquée au fer rouge dans sa mémoire de jeune garçon. Et bien que sa mémoire d'adulte ait altéré certains souvenirs, désormais, il se remémorait tout avec une étrange exactitude.
Il se rappelait avoir vu cette Ombre menaçante qui avançait vers eux lentement.
Il se rappelait qu'en s'enfuyant, il avait vu cette créature poilu et effrayante.
Il se rappelait avoir choisi de suivre ses deux amis vers le labyrinthe.
Il se rappelait même le chemin qu'ils avaient emprunté.
Il se rappelait qu'Erog, cette gigantesque araignée cyclope, les avait coincé dans cette impasse.

Sans réfléchir il sut exactement quel itinéraire il devait prendre pour les retrouver. Excessivement calme jusqu'à présent, il courait maintenant, sachant que son double plus jeune devait être seul, ses deux amis ayant péri bien avant la fin.
Alors qu'il parcourait les buissons hauts de trois mètres, épais comme des murs de briques, il remarqua un cadavre ensanglanté, un trou de plusieurs centimètres de diamètre au milieu de la poitrine. Il l'enjamba, sans tenter de le reconnaître, suivant les buissons qui semblaient les plus abimés, comme si un gros animal avait essayé de se frayer un chemin dans l'étroit passage d'arbustes.

Enfin, il entendit des pleurs, des reniflements, des cris, ainsi que des cliquetis étranges, dont le son avait quelque chose d'humide.
Il stoppa net sa course, lorsqu'il aperçut l'abdomen velu d'Erog le Tentateur.
Son apparition avait distrait Venaras et son double plus jeune, ce qui permit à Erog de se dresser sur ses pattes, et avant qu'Arminas n'ait pu réagir, planter son dard dans la poitrine du jeune adolescent.
Occupée à emballer son futur repas, l'araignée ne remarqua pas la présence du Censor, qui avait repris son calme, et avançait lentement vers elle, la chaine de son fléau tendue vers le sol.

A nouveau, il fit tournoyer son arme, qu'il abattit sur la créature qui réagit incroyablement vite : elle se retourna, et protégea son visage d'une de ses huit pattes, qui se sectionna sous le choc, déversant une quantité incroyable d'hémolymphe sur la pèlerine d'Arminas.
Elle attaqua toujours aussi rapidement, tentant d'enfoncer l'extrémité pointue de ses pattes dans chaque partie du corps de son adversaire qu'elle pouvait atteindre, mais l'Ombre parait avec autant de rapidité, la chaîne de l'autorité tournoyant sans relâche.
Alors que le combat faisait rage, le jeune Arminas se ressaisit et, prenant son courage à deux mains, empoigna la patte arrachée, devenue aussi raide qu'un piquet, tandis qu'Erog, après avoir désarmé l'Ombre du Destin, se dressa une nouvelle fois sur ses pattes, et enfonça son dard dans la poitrine du Censor, comme elle l'avait fait pour Venaras.

Désormais inconscient, Arminas gisait sur le sol, jusqu'à ce que sa version miniature se décida à passer à l'action.
Oubliant toute peur, le jeune garçon se jeta sous le ventre d'Erog, avec la patte arrachée bien calée sous son épaule, pointée en direction du ventre de l'araignée, qui s'empala droit dessus.
La créature, vaincue, s'effondra, laissant tout juste le temps au jeune homme d'exécuter une roulade pour ne pas se faire écraser.

Il se redressa, et s'avança vers son sauveur.
L'homme dont le visage était masqué remua faiblement, à la surprise du petit Arminas.
L'Ombre se redressa, apercevant son double, et recula un peu. Il ôta sa pèlerine, découvrant une chemise de corps toute aussi noire, et luisante de sang coagulé au niveau de l'épaule.
Il plongea sa main dans son vêtement en lambeaux, et en sorti un épais grimoire troué en son centre.

Le passé et l'avenir se faisaient face, chacun observant l'autre en se demandant qui allait rompre le silence.
Comme aucun des deux ne semblait décidé à parler, l'homme tendit alors les Pamphlets au jeune garçon qui s'en saisit, puis, sans un mot, s'évapora dans les ténèbres.
Il laissa ainsi là son jeune double seul, terrorisé et traumatisé. Mais venait de lui donner la seule autre voie à suivre que celle des Tables du Culte qui avaient ruiné sa vie : la Voie du Keya.





[HRP] A la base un RP pour l'animation d'Halloween, mais il m'a tant inspiré, que je vais l'intégrer à l'histoire d'Arminas pour de bon. La religion a toujours été un point important dans mon clan, et il est intéressant de voir à quel point le traumatisme lié à une doctrine peut en servir une autre.
Les voyages dans le temps sont toujours compliqués à rédiger pour éviter tous paradoxes. Il s'agit du troisième voyage dans le temps d'Arminas et le second à créer une nouvelle ligne de temps.

En espérant qu'il vous a autant plus de le lire qu'à moi de l'écrire. [/HRP]