Qu'il est bon de retrouver ces terres, je sortais enfin de ma trève hivernale. Mes muscles étaient tout endoloris.

J'ouvris la porte de mon cercueil, un doux rayon vint me heurter le visage, rappelant que j'avais passé quelques mois caché de toutes couleurs.

"Aie, ça pique*

J'étais parti, enfin c'est un bien grand mot, je m'étais couché une nuit pour me réveiller maintenant. Il fallait dire que je disposais d'un cercueil assez luxueux. J'avais enfin trouvé la perle rare, l'argument de vente le plus explicite et démonstratif, le produit qui se vendrait comme des petits pains.

Ce cercueil avait un revêtement en noyer sombre, à l'intérieur une belle banquette en soie pourpre habillé le fond. Une fois glissé à l’intérieur il était dur pour un mortel de vouloir le quitter. J'en étais fier et lui était fier de moi, enfin je le pensais.

Après une dernière contemplation de mon bien, je décidai de faire un peu d'exercice, je plaçai une paire de lunette protège soleil de mon invention, un slip en guise de chapeau et je me trouvais prêt.

J'avais oublié la chaleur aride de ce désert, je mettais fixé comme objectif journalier la concoction d'une potion à base de venin de mygales. Après un quart d'heure de route j'en vis un bon nombre. Sans me faire prier je commençai à lancer quelques sorts, je les vainquis aisément.

Une fois mon du en poche je rebroussai chemin. Après quelques mètres toujours sous un soleil battant, je décidai quand même de me désaltérer. Je pris ma gourde près de ma bourse d'or et bus quelques gorgées. Quand soudain un homme venu de nul part surgit. DarkAngel.

Bien entendu j'avais entendu parlé de sa non intelligence légendaire ainsi que de sa fourberie. Il me regardait fixement, on pouvait dire qu'il n'était pas un canon de beauté. Certes les muscles rattrapaient un peu le tout, mais je devinai rapidement que cette homme devait être vierge et vraiment mal aimé.

Bien entendu avec mon jeune âge je ne faisais pas le poids devant un guerrier avec tant d’expérience, même maladroite soit-elle.

Suite à un bref silence je l'entendis ricaner et s'accaparer de ma bourse. Je voyais en ses yeux une fierté , on le prit presque à gonfler ses muscles pendant un court instant. Mais c'est bien la qu'on reconnait un LÂCHE, il prit la poudre d’escampette avec en poche ma modeste bourse.

Le voyant partir au loin, je lui criais :

"Lâche , mécréant, prends toi en au plus faible".

La morale restera qu'une personne attardée ne changera jamais. Il est le belle exemple de la niaiserie et de la faiblesse, je prodigue la honte à tous les clans qui le recruteront ou qui l'ont recruté.

Bien entendu j’invite tous ceux qui se sont fait attaquer par ce taureau sans corne, à donner leur témoignage et quand bien même j'ose espérer que cette pourriture vienne s'expliquer à ce propos.

Dans l'anatomie humaine , une bourse correspond aux testicules de l'homme, je pris conscience en cette instant que si il piquait la bourse d'or des plus jeunes, c'est que Drakangel n'avait aucune paire de couille. Eunuque tu aurais du être.