Le naufrage
Et la voilà la répugnante ! Déprime noire, où chaque détail rappel au souvenir. Personne ne l'avait invitée, mais tous savaient qu'elle finirait par arriver. Tortionnaire invisible qui prend les sentiments pour les réduire à néant.
Plus rien ne compte !
Plus rien n'a d'importance !
Fidèle compagne de la potence,
Ne pas la suivre serait une honte.
Écoutez son chant hanté,
Ne résistez plus à l'appel
De cette ignoble sirène.
Sautez, pendez, coupez !
Laissez-moi...
Mains liées et cœur arraché,
Visitez donc le grand trépas.
A bras ouverts il vous accueillera,
Pour vous envelopper, vous consoler.
Plus rien n'a d'importance !
Ne vous l'ai-je pas déjà dit ?
Franchissez donc l'interdit,
Ce n'est qu'une dernière danse.
Je ne peux...
Incapable petite rongeuse !
Jetez donc par dessus bord les RATS !
Vous n'êtes plus digne de leur aura,
Dans cet émoi de grande pleureuse.
Ramassis de viande fraîche !
Terrez, cassez, rompez !
Cette belle histoire doit cesser
Allez, rien ne vous en empêche !
Et si, mais oui...
Ne restez plus bêtement sur place,
Rejoignez de nouvelles landes.
Je ne pillerai qu'un nom de légende,
Ce sera toujours ça dans ma besace.
Venue m'enrichir d'une nouvelle âme,
J'ai obtenu bien plus que ce dont je rêvais.
Que les RATS reposent en paix,
Et que personne n'en fasse un drame.