Mais que se passe t-il ?!

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Il y a 12 ans | Le 16 Apr 2012 21:50:44
Cela faisait plusieurs minutes que Gally avait frapper là où elle pensait que Zend se trouvait. Et pourtant rien, pas de retours. Elle pestait alors sur place.

Il était grand, il était fier, il était fort ! Il était moche, mais on l'aimait bien quand même... et voilà... Rhalala, je suis déçue ! Dire que je lui ai tout appris ! J'étais gentille avec lui, je le respectais !
Ouais, j'le respectais !

Puis voilà, quelle mouche l'a piquée ? J'me demande bien tiens... tu parles d'un Chef. On passe pour des lopettes maintenant ! Et pourquoi ? Nul ne le sait.

Dès qu'il sort il va m'entendre le Zend, il va m'entendre !


Elle restait là comme un piquet, tapant du pied.

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Il y a 12 ans | Le 03 May 2012 16:47:05
Zend regardait, par la fenêtre ouverte, le soleil cuisant. Un air frais vint lui caresser le visage, quelques uns de ses cheveux dansèrent sous l'effet. Sur le lit non loin, il avait déposé ses différentes pièces d'armures. Elles étaient aussi pâles que son teint mais étincelaient sous les rayons qui pénétraient dans la pièce. Il était temps de remettre les choses à leur place, et de battre le pavé comme il le fit auparavant. Il ôta lentement son slip en poils de yéti pour enfiler ce qu'il avait de mieux, de plus résistant, de plus imposant. La lame qui l'attendait dans un écrin de soie l'était tout autant. Sombre et longue, elle allait enfin pouvoir s'exprimer à nouveau. Droit, fier et froid, il était clinquant, le RATS. Ses pas étaient lourds et n'annonçaient vraiment rien de bon pour ceux qui passeraient dessous. Le plancher craqua et se fissura alors qu'il s'arrêtait devant la lourde porte en chêne. Il attrapa fermement la poignée, qu'il tourna sûrement. La lumière vint frapper son faciès et l'aveugla un moment, lorsque ses yeux s'y habituèrent, Zend, qui pensait pouvoir admirer l'horizon vers lequel il allait se diriger, vit une silhouette qu'il reconnut même à contre-jour.

Gally ? Mais... qu'est-ce que tu fiches ici ?!

Zend n'avait guère le temps de palabrer avec celle qui voulait toujours avoir raison à défaut d'avoir raison. De plus, son air renfrogné n'était pas vraiment de bon augure. Peut-être était-elle dans une mauvaise "période" ?.. Le RATS n'en avait que faire. Il avait des êtres à trouver afin qu'ils trépassent, et ce n'est pas Mademoiselle de Marignan qui allait se mettre en travers de son chemin.

T'as pas de la vaisselle à faire ou un truc dans le genre, plutôt que me barrer la route ?

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Il y a 11 ans | Le 25 May 2012 22:50:36

Gally tapait toujours du pied, quand soudain le sol se mit à trembler. La Belle se savait puissante, mais de là à secouer la terre, elle s'en étonnait.
Bien élevée, elle arrêtai sur le champs pour ne pas commettre trop de dégâts. Pourtant, comme le cœur battait dans sa poitrine - opulente, il faut bien le dire - la terre continuait de battre sa mesure et Gally ne comprenait pas.
L'explication était en réalité tout sauf naturelle. Ce bruit tonitruant retentissait depuis l'intérieur de la demeure de Zend. Ses pas étaient lourds et n'annonçaient vraiment rien de bon pour le poids qu'il avait du prendre. L'éternel gringalet aux biceps d'acier devait surement s'être mué en bel écuyer aux bourrelets bien graissés.
Soudain, la grande porte de chêne s’entrouvrit et le le RATS fit apparition.

Preux mercenaire au service de sa bannière, Zend s'était déguisé en chevalier. Ses plaques de fer polies étaient bien ternes et se coordonnait parfaitement avec son teint blafard. Les cheveux au vent, pour ne pas dire en pagaille, il avait malgré tout fière allure. On est RATS ou on l'est pas. Ébloui par la beauté de Gally, il mis un certain temps avant d'adresser quelques mots.

Gally ? Mais... qu'est-ce que tu fiches ici ?!
T'as pas de la vaisselle à faire ou un truc dans le genre, plutôt que me barrer la route ?

Un truc du genre ? Non mais, je viens te dérouiller ! C'est qui la pleureuse qui s'était enfermée ? Hum ? T'as eu du mal à t'habiller c'est ça ? Allez allez, on repart au combat moussaillon et on marche au pas !


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Il y a 11 ans | Le 05 Jun 2012 17:36:44
Allez allez, on repart au combat moussaillon et on marche au pas !

Gally, incarnation seule de la perspicacité, vociférait comme elle savait si bien le faire. Ses cheveux virevoltaient, sa voix acrimonieuse accompagnait des flots de postillons plus ou moins gros selon ce qu'elle hurlait. S'imprégnant au possible du rôle de femme qu'elle aimait tant, ses gestes et ses paroles agressaient Zend, qui avait pourtant médité longtemps pour gérer ces oppressions, afin d'y répondre par le flegme et l'ataraxie nécessaires en ces instants. Il leva lentement sa main droite, qu'il interposa entre son minois et celui de la mégère excitée. Alors que Gally posait d'innombrables questions, Zend préféra regarder par dessus l'épaule de sa subalterne. Au loin, l'horizon mêlait ciel fuligineux et sol poussiéreux. Zend devait s'y rendre, sans plus attendre. Enfin... au possible. Gally n'allait certainement pas le laisser passer sans avoir eu réponse à ses interrogations. Le RATS prit donc une profonde inspiration afin d'éclaircir l'esprit de Gally.

Dans l'ordre, oui, un truc du genre. Un truc de femme ! Un truc qui t'éloigne de moi pour le moment ! Un truc qui te fait aller prendre le chou à quelqu'un d'autre ! Un truc où y'a pas besoin que je sois dans tes parages !

Car je n'ai nullement envie que tu me 'dérouilles', tsss. C'est pas parce que tu me vois pas en train de gigoter dans tous les sens que je suis inactif.


En effet, l'apathie n'avait été que très peu de temps l'apanage de Zend. Il avait grand appétit pour l'aventure, l'action, et tout ce que son voyage allait lui amener. Aux yeux de Gally, si beaux soient-ils, s'il était reclus en un paisible lieu, alors cela signifiait qu'il sombrait dans l'inertie. Que nenni. C'était tout le contraire. Il lui fallait être seul, il lui fallait être à l'écart de toute tentation, en vue d'un entraînement aussi complet que sans faille.

Alors que son attirail reflétait l'assombrissement des cieux, et moulait ses muscles à la perfection, il ne comprit pas le sens de la question de Gally, si tant est qu'elle en eut un.

J'ai aucun mal à me fringuer ! Puis t'es mal placée pour causer. C'est pas moi qui me balade en string rose, une mandoline à la main... Encore heureux que t'aies pas débarqué dans cette tenue, ça aurait encore plus gâché mon départ que ta simple présence !

De plus... je te ferai remarquer... maline... QUE J'ALLAIS Y REPARTIR, AU COMBAT !


Et voilà que le RATS, lors d'un moment empli d'inadvertance, perdit sa célèbre pondération.