Ne vous y trompez pas, tout le monde aime.
Même le plus ardu et impitoyable des assassins.
Même le plus égoïste et narcissique riche de ces terres.

Comme ces personnages, j'aime.
Qu'aimes tu allez vous me demander ?
J'aime la mort, le sang, les victoires, les défaites.
J'aime la guerre. Celle-ci même qui regroupe toutes ces émotions.
Elle excite les gens avant d'arriver,
les prennent dans le feu de l'action une fois là,
et leur rappelle la nostalgie de l'époque une fois partie.
Elle mets en évidence vos plus grandes qualités,
il en va cependant de même pour vos défauts.
N'est ce pas dos au mur que l'on apprend réellement qui on est ?
N'est pas face à la mort que certains retournent leur veste ?
Préférant vivre dans l’humiliation que mourir dans l'honneur.
Alors que 300 d'entre eux ont donné leur vie pour la paix de leur âmes,
des millions d'autres se sont incliné face à la mort,
vendant leur propre âme à leur ancien adversaire.

Comme l'a dit un grand homme :
« Souviens-toi, souviens-toi du 5 novembre 1605,
de la conspiration des poudres de Guy Fawkes et de Jacques I,
souviens t'en, car à l'oublier jamais je ne pourrai me résoudre. »

Je partage les mêmes convictions que cet homme.
L'oubliez reviendrais à accepter que rien ne s'est passé.
« Souvenez vous des 300. »

Lorsque la bataille fait rage, des vies sont perdus.
Mais ces vies ne sont pas perdues en vain,
ces vies ont été offerte en échange de la servitude d'un cause.
« Ainsi est mort mon roi, ainsi sont mort mes frères. »
Et jamais, au grand jamais, je ne pourrais l'oubliez,
je ne pourrais m'y résoudre.

Et lorsque qu'on me demande ce que j'en pense,
ma réponse est sans équivoque :
« Gloire à la mémoire du roi Léonidas et de ces braves et courageux 300. »

Tant sont morts, et pourtant, je continue à l'aimer.
Car la guerre fait ressortir ce que nous sommes et bien plus encore.
Elle nous fait éprouver ce que jamais vous n'auriez pensez éprouver.
En cette date et en ce jour, je lui rend hommage.
Parce que pour toujours elle sera a mes côtés,
et jamais elle ne saurait m'abandonner.
Au temps, la patience et la vie que je lui consacre.
A son souvenir et sa mémoire,
guerre, me voilà.