-Avant-propos-
Il est essentiel de savoir que ce récit vous est présenté par Usloi de Noddiennu, régent des Royaumes il y a de cela quelques siècles. Usloi de Noddiennu est celui qui a vu dans son plus simple appareil la délicatesse de l’Homme lors que son accession au pouvoir par les voix divines.
Le narrateur présente ici l’essence même de la conscience humaine et des limites de l’Homme. Il convient de préciser que la conscience et le subconscient vont de pair et représentent les deux faces d’un être extérieur qui a la mainmise sur l’existence dans sa propre définition.
Pour que l’écrit soit valide, il nous faut remonter aux origines d’Usloi de Noddiennu. Grand stratège, il fût le fruit d’une union royale balayée à l’aurée de sa jeunesse. Il devint régent de manière précoce, seulement son pouvoir ne lui fût conféré qu’à son retour de l’Oxcydäm.
Plantons le décor, et abordons l’Oxcydäm de manière succincte, de façon à donner plus de poids au récit ci-après. Ce nom est celui qui fût donné au monde conscient suite au décès de son plus talentueux groupe sénatorial. Rien n’a jamais transparu aux yeux de la plèbe et au gré des siècles le secret a perduré sur l’existence d’un tel monde. La raison de ce mystère est simple, seuls les élus se trouvaient investis de la connaissance consciente.
Seul « Le Soleil », comme ses sujets tendaient à le surnommer, décréta qu’il était vital de consigner par écrit l’existence de la conscience réelle. Comme il s’est longtemps plu à le dire, « A qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister». Et le temps lui donna raison puisqu’à l’heure de renaître parmi les Hommes en tant qu’être conscient, il représente l’excellence d’un monde délicat où se mêlent perversion et intégrité.
Je me dois de vous présenter mes excuses, car cet avant-propos ne vous éclaire guère plus. Cependant il n’appartient pas à un vieil historien de reprendre à son compte ce que seul un Homme a pu voir, toucher, ou sentir. Je ne fais que présenter ce dont il est question dans ces billets menés de front par un illuminé.
Que les plumes crissent au sommet de la montagne critique de ces terres impies. Que chaque lecteur se sente chanceux d’accéder à une vérité sur leur propre existence. Mais passons, commençons par une sournoise introduction !
-Rires de vieillard déséquilibré-
