Prière d'aide à Gally

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Il y a 12 ans | Le 25 Aug 2011 18:56:33
Huitième missive de l'espionne :

Seangàn est accompagné.

De nombreux guerriers et guerrières sont maintenant sa famille.

Marquise.

Hyûga.

Krocker.

Ekiken.

Elricm.

J'en oublie.

Au moment où j'écris, il ne craint rien.


Missive de Blanche à Gally :

Gally, j'ai ouïe dire que Hyûga et toi-même ne faites qu'une. Ainsi, je me dois de te demander de l'aide. Je dois retrouver Seangàn, mon fils, ainsi que son enfant, prétendant du trône du Royaume d'Inder, et ton aide me serait précieuse. Je ne donne plus d'ordre en tant que reine loin de chez elle, mais je demande renfort en tant que mère désespérée.

J'espère de tout cœur que tu daigneras bien faire signe.

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Il y a 12 ans | Le 25 Aug 2011 19:10:16
Sato, ou l'enfer d'un désert aride. Gally en avait marre, bouffer du sable c'était pas son truc.

Pouah ! Où sont donc les pissenlits ?!

Abandonnant petit à petit sa quête, elle décida de rentrer au bercail pour se ressourcer.
De son périple, elle ne récolta que quelques fruits plutôt pas mûrs.
Retournant chez elle, la Belle et Gracieuse - comme elle aimait s'appeler - aperçu une lettre sur son seuil. Elle était signée de la main d'une certaine Blanche.


Blanche-neige ! Mon petit succube ! Il est vivant c'est magnifique !

Déchirant l'enveloppe au plus vite, elle sautillait sur place. Quelle ne fut pas sa déception quand elle commença à lire. Au lieu de retrouver son bon vieux camarade, elle eu droit à des mots d'une mère désabusée par la disparition d'un de ses fils.
Tête basse, elle tourna la clenche de sa porte puis rentra à l'intérieur. Encre dans un pot, plume à la main, elle s'assit autour d'une table pour lui répondre


Chère Blanche,

Il est vrai qu'autrefois on m'appelait Hyûga. Petite succube devenue grande, j'intégrai les RATS et surtout une famille qui me tient encore aujourd'hui à cœur. J'adoptai un autre nom lorsque je les ai quitté pour oublier et me faire plus discrète.
Ceci étant, malheureusement, je ne peux vous aider. Je n'ai jamais entendu parler d'un quelconque Seagàn.

Cependant, vous dites être reine du Royaume d'Inder. J'ai ouïe dire qu'un fier guerrier se faisant appeler le Prince a combattu sur mes terres un dénommé Dunwich. J'ose espérer qu'il ne s'agissait en aucun cas de votre fils et que vos sang n'étaient pas mêlés, car celui-ci finit la tête tranchée.

Ne pouvant plus vous venir en aide, je vous souhaite bon courage pour la recherche de votre fils et n’omettrai pas de vous tenir au courant si un jour j'en sais plus.

Cordialement,

Gally, princesse de son Royaume

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Il y a 12 ans | Le 25 Aug 2011 19:49:51
Blanche débuta ses recherches sur une terre nommée Baduk. Avant même de rejoindre la première ville au sud, au bord d'un lac, elle avait contacté Gally ainsi qu'Ekiken. Elle avait laissé l'adresse d'une vieille auberge afin qu'ils puissent lui répondre. Après une longue et pénible journée d'investigations vaseuses à travers le territoire, la reine rentra déçue. Pour que le sort de la nuit soit moins cruel, elle avait décidé de la passer à écouter les brèves de comptoir et les piliers de bar. C'est alors qu'elle s'assoupissait que le serveur, également propriétaire de la baraque, lui amena une enveloppe presque ouverte. Elle lança un regard furieux au gérant dont l'indiscrétion aurait mérité correction.

Mais qu'à cela ne tienne, elle avait bien mieux à faire : ouvrir cette lettre et la lire, ce qu'elle fit rapidement.

Avant même de parcourir le contenu, elle vérifia la signature et eut un sursaut d'espoir. Un sourire lumineux s'affichait sur son faciès, qui n'allait pas tarder à ternir.


... Ho non.

En effet, elle ne pouvait décemment pas se réjouir de la mort d'un de ses enfants, même s'il devait en être ainsi, la manière n'y était pas.

Dunwich, alors.

Un poids au cœur de la reine vint l'alourdir encore plus qu'il ne l'était. De plus, aucune nouvelle de Seangàn, alors que les messages d'Invicta étaient clairs à ce sujet. Elle l'avait retrouvé ainsi que son enfant. Mais il paraissait que son fils bien aimé avait quitté ces terres pour s'en aller loin. Le retrouver n'allait pas être tâche facile. Il fallait rassembler les informations. But ardu et long.

Blanche avait toujours une main cachant sa bouche, et relisait sans cesse
"celui-ci finit la tête tranchée" ne pouvant retenir une larme pour son défunt fils. Il méritait vengeance. La reine monta dans sa chambre, lentement et abattue, pour répondre à Gally.

Gally,

Je vous remercie de l'attention portée, car le peu que vous savez m'aide.

À mon grand malheur, je ne peux que confirmer le lien de parenté qui m'unissait avec le Prince. Je suis sa mère, et même si sa mort était un plan affreux qu'Inder devait mettre à exécution pour le bien du royaume, je ne peux supporter une telle mort pour le fruit de mes entrailles. Ce Dunwich doit payer cet assassinat de sa vie.

Mais je ne connais pas cet endroit, et j'ai besoin de votre aide pour le retrouver et mettre fin à la vie du meurtrier de mon fils.

Je vous salue bien, vous remercie de nouveau en attendant de savoir si votre sérénissime personne répondra à ma requête.

Blanche.


Une signature rapide mais lisible en bas de page, je charge un messager sans sou à l'apporter à qui de droit.

Blanche n'avait plus qu'à attendre, et de continuer à chercher Seangàn maintenant qu'elle avait appris le triste destin du Prince.

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Il y a 12 ans | Le 26 Aug 2011 18:26:50
Voyant un gai-luron s'approcher de sa petite maison dans la prairie, Gally se rua sur son arme. Attendant dans la pénombre, elle pensait que ce drôle de personnage venait piller sa soit-disante maison vide. Les minutes qui suivirent lui montrèrent qu'il n'en était rien. La dite personne n'était en fait qu"un coursier qui venait frapper à sa porte et lui apporter une lettre signée de Blanche.

Aaah ! Rangeant son arme dans le dos avec un large sourire

Merci beaucoup !

Le retenant par le col

Ne t'enfuis pas voyons ! Tu vas pas faire le retour les mains vides hein ?

Gally fit entrer le jeune homme qui lui pria de pouvoir se reposer en s'allongeant sur la paillasse. Gally accepta et se retira dans une autre pièce.
Quelques minutes heures plus tard, elle en ressorti avec une nouvelle lettre à la main sur laquelle était écrit ceci :


Chère Blanche,

C'est l'âme en peine que je viens vous présenter mes condoléances. En lisant votre lettre, j'eus un frisson quand j'appris que votre fils était bel et bien ce fameux Prince. Je ne vais pas vous mentir, sa mort ne change pas ma vie. Cependant, je peux lire à travers vos lignes combien cela vous touche, et je ne peux rester insensible devant cette profonde détresse.

Vous tendre la main une nouvelle fois me semble être une évidence. Mais vous devez savoir que ce Dunwich n'est pas un simple tueur qui arpente nos terres d'argent. Non, c'est un être tout droit sorti des ténèbres et qui... ne sert à rien. Il vit pour tuer et agit comme s'il était le bras droit de la Mort. Son but est devenu de plus en plus sombre au fil de son existence et il n'y a plus personne pour le combattre. En toute franchise, ce n'est pas à nous deux que nous parviendrons à le mettre à terre. Il faudrait un groupe de plusieurs personnes, capables de le surprendre.

Ceci étant, un premier problème semble se dresser sur notre chemin. En effet, le dit Dunwich est pour le moment introuvable. Alors qu'il ricanait et se vantait de sa force aux yeux de tous, il disparu. Nul ne sait pourquoi, nul ne sait comment. Certains disent qu'il formerait une armée secrète pour conquérir le monde de nouveau, d'autres le croient mort. Entre rumeurs, légendes et conte noirs, il est très difficile de démêler le vrai du faux.

A ma connaissance, sa dernière apparition était en Sato, un vaste désert où seuls les personnes les plus aguerries osent s'aventurer.

Peut être devriez vous commencer par regarder là-bas et surtout, vous épauler d'autres bras.

En attendant, je vous présente mes salutations les plus sincères,

Gally



Allez debout là-dedans !!

Gally réutilisa l'enveloppe qu'on lui avait apporté et y fourra sa lettre. Puis, elle tendit alors l'enveloppe au coursier à peine réveillé.

Hop, au boulot !

Le coursier, non sans grogner, reprit la route en sens inverse tandis que Gally le saluait avec de grands signes.