L'album personnel de Gally

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Il y a 12 ans | Le 18 Jul 2011 22:21:41
L'album personnel de Gally

Bonjour ! C'est la voix OFF de Gally qui vous parle ! Je viens ici vous présenter ce joli post. Oui oui... enfin joli, c'est un bien grand mot...
Disons qu'ici sont gardées les péripéties de Gally. Nous y trouvons des perles, des souvenirs, des chansons, des bêtises en tout genre. En fait c'est un gros bazar et elle savait pas où ranger ça car vous savez les filles quand ça commence à s'étaler et que...


Ohhh !! C'est pas fini oui ?! Saleté de voix OFF ! Ici c'est chez moi et je ne t'ai pas donné la parole à ce que je sache !

*Tousse et fait quelques vocalises*

Oui Hum... donc. Ici c'est mes affaires. J'laisse ça à vu car je suis gentille ! C'est tout ce qu'il y à dire ! Bye !

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Il y a 12 ans | Le 09 Jan 2012 20:49:54
Poème 1 - Concours Macadam Circus

Cher Hyppolyte,
Point que l'inspiration ma manquât, mais une fable bien célèbre de nos contrées me vint tout de suite à l'esprit. Vous la connaissez j'en suis sûre ! Mais si allons... la fameuse fable de Pigeon et du Ménestrel !

s'éclaircit la voix

Le Pigeon et le Ménestrel

Maître Pigeon sur un arbre perché,
tenait en son bec un pâté
Maître-Nestrel par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce parlé :
"Hé ! bonjour, Monsieur le Pigeon.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez mignon !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de Capharnaüm."
A ces mots le Pigeon ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il s'azimut un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Ménestrel s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette éducation vaut bien un pâté, sans doute. "
Le pigeon, rempli de rage et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.


Pas mal hein ?!!

...

Bon d'accord, c'est de la triche que de ressortir de vieilles charades. Tenez donc !

Sort un parchemin élégant et exquis

Voyez comme il me ressemble ce papier !

J'vais vous le lire avant !

Se racle le gosier et éclaircit sa voix

Je vous ai écris l'histoire du pâté de Strogolm ! Alors c'est l'histoire d'un pâté qui... heu, j'vais vous le lire ça ira plus vite !

Il était de foie, un pâté.

Voyez déjà à quelle point mon introduction vous plonge dans l'histoire ! Vous êtes épaté par mon pâté hein ? héhé !

Prend une allure fière, bande ses muscles puis admire la mine déconfite du merlan frit. Finalement, elle se fit petite

Bon ok, je disais donc...

Il était de foie, un pâté.
Ce pâté, aussi délicieux pouvait-il être,
Se sentait amèrement mal-aimé.
Bien heureux, un pigeon vint à sa fenêtre.

Le regard posé sur sa grandeur, le pâté fit risette
Et la bête, de ses yeux de gayette, se mit à rêver.
Au milieu des rillettes et des rosettes,
La belle terrine, faisait son plus bel effet.

Subjugué par cet amour, le ramier ne put ici en rester.
L'irrésistible envie de goûter à ce sentiment,
Lui suggéra de prendre un grand élan,
Et ailes déployées, il espérait dans la bâtisse pénétrer.

De son coté, le pâté exultait de joie, était fier !
Baluchon sur le dos, il se sépara de ses confrères.
A son tour, lui aussi voulu faire un pas en avant,
Et de ses petites pattes, il va vous épatez grandement.

A quai sur le porc, il décida de quitter les côtes
Un bond sur les saucisses au nord ! Deux enjambonées !
Petits pas chassés...le voilà sur son nouvel hôte !
Magnifique ! Quelle incroyable che-veau-chée !

Il emprunte une rouelle sombre, grimpe sur un boudin noir
Quel funambule ! Son élégance relève du grand lard !
Cette fougueuse rage, le rendait si habile
Qu'il découvrait à quel point il était agile.

Sur le devant de la scène, il ne se laissait pas démonter,
Interdiction pour ce pâté se se viander ou se croûter !
Attention ! Quand bien même il serait diverti,
Une chute serait pour lui une véritable boucherie.

Par delà le verre, le pigeon volait encore plus vite.
Puis, d'un regard alléché, il fonça tout azimut.
D'un bruit fracassant, l'oiseau se mangea la vitre
Abruti et sonné ; l'apostasie de son rut.

Le pâté n'en fit pas une tête de veau,
Première fois qu'on lui prêtât attention,
Il découvrait les sucreries de la vie et sa vocation :
De malicieuses galipettes et de grands sauts.

D'un magnifique dernier bond, il renforça ses convictions.
Son cœur, capharnaüm et cacophonie de sentiments,
Brillait du feu des artistes et des enfants,
Et fit de cette aventure la plus belle des éducations.


Lui tend le parchemin

Faites y attention, c'est précieux !

Sur ce, à une prochaine !


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Il y a 12 ans | Le 09 Jan 2012 20:50:04
Sort sa guitara del Symphonico Macadamique

Chanson 1 - Les pauvres gens

Dans le froid des hommes,
Dans le cœur des pommes,
Y'aura toujours des pépiiiinnnss

Dans tous les clans possibles
Dans tous les coups terribles,
Y'aura toujours des faux copaiiinnnss

[Refrain]
Ouiiiiii,
Je parle de ces gens qui n'ont pas d'honneur
Et, Ouiiiiii,
J'écris ces mots contre les personnes sans mœurs

Sur les routes de la rancœur,
J'y ai croisé beaucoup de menteurs
Qui se croient toujours plus maliiiiiiinss

Sur les vagues de l'amitié,
Certains n'ont jamais surfé,
Car jamais ils ne sauront tendre la maaaiiinnn

Ouiiiiii,
Je parle de ces gens qui n'ont pas d'honneur
Et, Ouiiiiii,
J'écris ces mots contre les personnes sans mœurs

Arnaque, brigands, voleurs !
Attaque, mendiants, tricheurs !

Leur égoïsme est sans appel,
Ils ne méritent même pas de stèle
Enfermez les dans des sarcophage de sapiiinnnn

Sans foi ni lois ils entrevoient,
Un avenir sans tribunal et avocat
Mais priez pour qu'ils ne voient pas demaiiiinn

Ouiiiiii,
Je parle de ces gens qui n'ont pas d'honneur
Et, Ouiiiiii,
J'écris ces mots contre les personnes sans mœurs

Arnaque, brigands, voleurs !
Attaque, mendiants, tricheurs !

Plagiat, cancres et menteurs !
Manipulateurs, robots, rôdeurs !


Gally, chanteuse engagée

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Il y a 12 ans | Le 09 Jan 2012 20:50:35

Chanson 2 - Le clash d'Halloween

Casquette, gourmette, grosse chaîne en or ; déguisement à faire peur,
C'est la fête d'Haloween et Gally y tenait à cœur,
Elle arriva devant Bouffvous pour gentiment le clasher
Se ruminant infâme que personne ne pouvait tolérer.


Wesh wesh...gros !


Check ses potes qui s'étaient présentées avant elle, fixa le monstre vert et improvisa.

Yoh yoh...Zend fais péter le son Signe qui veut rien dire en pliant ses doigts mais qui fait cool.

Ouuuais ouais clin d'œil

Moi c'est Gally, plus belle fille des terres argentées
Marginale Assassine, à la plume aiguisée.
Si je suis là ce soir c'est pour en mille te casser,
Regardez moi public, c'est Bouffvous que je vais laminer

Fini de me présenter, levons le rideau et rions de toi
De ta peau colorée ou de ton petit ventre gras
Sérieux va voir ta mère et demande lui "pourquoi ?"
Impossible qu'elle ai pu désirer un embryon comme ça.

Tes joues sont des ballons et ton arrière-train un bidon
Qu'on aimerait botter pour que tu cries pardon.
Pardon d'exister, pardon d'être né, excuses acceptées
Mais s'il te plaît cesse donc de répandre ta mocheté.

Si j'étais lourde, butée et fixée sur ton physique
Mollusque verdâtre, ventripotent et pathétique,
Je choisirai bêtement la voie de la facilité,
C'est donc sur ton esprit que je vais maintenant te démonter.

Ton crâne est vide et ton intelligence oubliée
Ces mots ne viennent pas de moi mais de tes yeux écornés
Dans leurs regards livides, on sent un manque de facultés
Pauvre bête de foire, animal d'une fête ignorée.

J'aimerai te montrer la flamme, la lumière et l'espoir
Mais je crois que pour toi il est déjà trop tard.
Tu viens sans nous connaître ici nous provoquer
Mais tout ce que tu reçois au cul se sont des coups de pieds.

Tu te penses fort, grand et capable de rivaliser,
Mais moi je suis brillante et loin d'être apeurée
J'ai connu bien des gaillards beaucoup plus effrayants
Qu'un tas de morve géant qui ressemble à un blob gluant.

Si dans Gally y'a deux ailes c'est pour m'identifier
Car je suis l'ange de la mort, celle qui va t'enterrer
Rebelle Assassine Tueuse en Série
C'est avec mes mots que tu pousseras ton dernier cri.



Retourne sa casquette, refait un signe qui ne veut rien dire et part comme une princesse.

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Il y a 12 ans | Le 25 Apr 2012 14:29:58
Essai 1 - La Belle au Noël dormant

Il était une fois, sur les terres de Silverworld, une leçon de vie pour une jeune fille. Des bonhommes de neiges ornaient les jardins, et les enfants riaient en se jetant des boules de flocons tassés. Un nouvel hiver était arrivé et encore un Noël pointait son nez.

Cette fête, si précieuse dans l'esprit de l'Homme, était fondée sur de profondes croyances. L'enfant divin était né et faisait de cette journée un jour Sacré. Depuis, Noël était célébré comme aucun autre évènement et cette année encore, le peuple n'en démordit pas.
De grandes guirlandes scintillaient et décoraient les murs de chaque maison du village. Au dedans, les familles s'étaient réunies près d'un bon feu de cheminée et patientaient dans la joie et le bonheur de se retrouver. Les uns contaient leurs dernières aventures tandis que les autres finissaient les derniers préparatifs. Encore quelques clous dans les bastaings pour accrocher les dernières chaussettes et tout était parfait. Des sapins avaient déjà pris place dans les salons depuis quelques jours, et attendaient en leurs pieds les offrandes du Père rouge. Mais tandis que les plus chaleureux se retrouvaient en paix, d'autres étaient bien esseulés. C'était le cas de Gally.

Assise sur une grosse pierre posée devant sa maisonnette, la Belle contemplait le tissu d'étoiles au dessus de sa tête en compagnie de Pas, son fidèle blob de feu.

- Bwahahaha quelle bande de gros nases ! Croire encore au Père Noël, non mais franchement ! J'l'ai déjà vu hein, il existe ouais, mais c'est qu'un gros lourdaud fini. Tss ça me gave ces histoires débiles !
- Slurp.

- Ouais toi aussi, c'est bien normal ! T'es pas un crétin comme tous les autres.. Ah lala, je t'aime Pas, toi au moins tu me comprends...


La Belle préférait critiquer ce jour Saint que de le vivre pleinement, tout simplement parce qu’elle était impuissante devant la solitude. En réalité, elle n'avait plus de famille depuis que son défunt frère s'était envolé et que Mordred était devenu psychédélique. Et puis les RATS... perdus. Sans famille, Noël n'a jamais eu de sens pour elle, c'est pourquoi, dans son immense ego, elle refusait d'admettre y croire plutôt que de paraître involontairement seule. Tel était le dessein que l'Univers lui avait forgé.

Et pourtant, Noël, dans son infinie bonté, avait pour Gally une jolie surprise dans sa hotte.

La fraîcheur du lieu commençait à affecter les petites flammèches de Pas. La Belle leva le camp et s'en retourna à l'intérieur accompagnée de son domestique. Ici, ni sapin, ni guirlandes. Seul un feu en provenance de l'âtre ardent éclairait la pièce et répandait sa chaleur flamboyante dans la demeure. Sur la table, Gally y avait laissé un parchemin raturé et un pot d'encre noire.


- Bon, ce n’est pas tout ça, mais il se fait tard. Je range mon bazar et je vais me pieuter, tu ferais bien d'en faire de même, tu n'en seras que plus sain Pas.

- Slurp Slurp !

- Non il n'y aura pas de lettre au Père Noël cette année. L'inspiration et l'envie me manquent...



Elle s'approcha de la table et se saisit du manuscrit pour le mettre dans un tiroir. Soudainement, alors qu’elle le tenait entre ses mains, tout s'effaça et des lettres rougeâtres se dessinèrent petit à petit pour former des phrases sur le palimpseste. Stupéfaite, Gally laissait le spectacle se poursuivre en silence.

C'était maintenant fini, mais quelques secondes furent nécessaires avant qu'elle ne retrouve ses esprits et pu lire la présente.



Chère Gally,

Bien des choses me remplissent de joie, et bien des joies me comblent le cœur. Il est rare que je prenne le temps de saisir ma plume pour raviver quelque flamme, aussi, prenez cet écrit comme un sacrifice personnel pour vous venir en aide.

Je vous vois sourire en lisant ces mots, mais il est temps pour vous de faire abstraction du masque que vous portez afin de vous bousculer un peu. Je lis dans l'âme de mes fidèles comme dans un livre ouvert et si vous pouvez voiler votre vrai visage à la face du monde, vous ne pouvez vous contenter de votre petit jeu d'actrice devant moi. Fausse cartésienne, je sais que l'Amour le plus pur vit en vous, et qu'il est un trésor merveilleux qu'il faut préserver. Si les Hommes sont des pierres précieuses, sans aucun doute vous en êtes le joyau. Vous le savez depuis toujours, mais aussi belle soyez-vous, vous n'êtes pas encore parfaite.

J'ai d'abord eu de la peine en ne voyant pas votre lettre arriver cette année. Puis, j'ai tourné mon esprit sur votre cas et compris le trou béant qui perçait votre corps. Ce manque de repères, cette culpabilité qui vous ronge, ce sentiment de faiblesse qui vous rend acharnée sur les gargouilles de Sato. Entêtée, dépassée, assommée par la lourde tâche d'exister, vous négligez votre élégance pour plonger dans la décadence. Où s'est donc enfuie la Gally enjouée et florissante de l'an passé ? Je crois qu'aucune réponse ne satisferait à cela, mais mon souhait est de la retrouver. Pour cela, que vous le vouliez ou non, j'ai pris la décision de répondre à vos envies et serai, juste un instant, pour vous, votre joailler. J'arrondirai votre aura et perfectionnerai votre intellect jusqu'à une idéale adularescence. Dès lors, vous pourrez retourner avec vos frères et sœurs et serez la reine dans ce panaché d'humanité.

Mais par pitié, réveillez-vous ! Embellissez le monde de votre grâce, peignez le comme vous le désirez. Utilisez cette force au fond de vous pour tirer le meilleur de chacun. Redevenez vous même, fière de vos convictions et porteuse d'espoir. C'est d'une lumière dont le monde a besoin, pas d’une oriflamme sans vie. Rendez-moi cet inestimable service pour un plaisir sans nom.

Puisse la magie de Noël vous ravir,

Le Père Noël



La lecture terminée, Gally serrait fort contre sa poitrine cette douceur de papier. Un long silence, un ange passe. Puis un tintement retentit et sur la table apparaissait une paire de grelots, symbole d'une claire musique enchanteresse enfermée dans un corps rigide de métal. C'était la goute de trop, celle qui brisait la fragilité que la Belle se préservait de montrer. Sans pouvoir contenir son émotion, elle s’agenouilla sur le sol et se laissa dévorer par les pleurs.




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Il y a 12 ans | Le 26 Apr 2012 20:59:09
Poème 2 - Concours de Poulos Zeudor

La poule aux yeux d'or

Connaissez-vous l'histoire de la poule aux yeux d'or,
Celle dont on conte l'ouvrage jusqu'aux terres du Mordor ?
Écoutez-moi chers amis, car cette histoire est inédite,
Voici donc l'épopée d'une volaille tout à fait unique.

Personne ne savait d'où elle venait, ni quelle était sa contrée,
Mais tout le monde s'était déjà délecter de ses fameux œufs enrobés,
Un tendre duo de chocolat couvert d'un glaçage praliné,
et c'est au paradis qu'elle aimait vos papilles emmener.

Toison ocre, silhouette parfaite et pattes affinées,
Surmontées d'une tête au bec et aux yeux dorés.
C'est à Pâques qu'elle faisait toujours sa grande apparition,
Pour récompenser les petites filles et les gentils garçons.

Et tous attendaient que de son séant tombe le Graal,
Trou noir infini où le secret du bonheur était modelé,
Cette chronique périodique est rentrée dans les annales,
Car c'est bien là que sont cultivées les perles tant appréciées.

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Il y a 12 ans | Le 26 Apr 2012 22:33:10
Album photos n°1 - Quelques mâles dévergondés

Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs, voici le premier défilé printemps-été de la gente masculine travestie !

Spéciale Nymphes ! Ouvrez les yeux, et admirez ses beaux mannequins prêts à s'habiller en fille pour se rendre moins bêtes... ou pas !



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Il y a 11 ans | Le 07 Jun 2012 17:54:00
Album photos n°2 - Quelques mâles dévergondés

Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs, voici le deuxième défilé printemps-été de la gente masculine travestie !

Spéciale Danaïdes ce coup-ci ! N'ayez pas peur, ces hommes sont prêts à tout pour acquérir la beauté des femmes et leur puissance, mais ils ne mordent pas. Et puis, le ridicule ne tue pas !