Songe d'une terre délaissée

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Il y a 12 ans | Le 13 Jun 2011 21:41:17
"Un blob, deux blob, trois blob, puis quatre, puis cinq, puis six : telle était ma première journée. Aujourd'hui je ne les compte plus, et cela parce que je ne les tue plus.
Pas l'ombre d'un aventurier ...

Les scorpions m'ont fait grandir par leur sang qui coulait rapidement. Je les tranché, tranché et encore tranché la semaine durant.
Des ombres dans la ville, qui s'échappent au gré du vent ...

Mes habits me serrent et mes chaussures usées me donnent des crampes aux pieds, je n'ai d'autres choix que de vider mes maigres économies pour en racheter.
Je me sens beau à présent.

Aujourd'hui, le courage m'a emmené au bord de l'eau, pour y chasser le requin. La solitude me guette, je le sais. Je marche toujours seul. "

Karlschnaps relisait tranquillement son carnet de voyage, dans la taverne où il allait passer la nuit. Il songeait au vide qui l'entoure.






Karlschnaps


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Il y a 12 ans | Le 13 Jun 2011 21:42:45
"Un blob, deux blob, trois blob, puis quatre, puis cinq, puis six : telle était ma première journée. Aujourd'hui je ne les compte plus, et cela parce que je ne les tue plus.
Pas l'ombre d'un aventurier ...

Les scorpions m'ont fait grandir par leur sang qui coulait rapidement. Je les tranché, tranché et encore tranché la semaine durant.
Des ombres dans la ville, qui s'échappent au gré du vent ...

Mes habits me serrent et mes chaussures usées me donnent des crampes aux pieds, je n'ai d'autres choix que de vider mes maigres économies pour en racheter.
Je me sens beau à présent.

Aujourd'hui, le courage m'a emmené au bord de l'eau, pour y chasser le requin. La solitude me guette, je le sais. Je marche toujours seul. "

Karlschnaps relisait tranquillement son carnet de voyage, dans la taverne où il allait passer la nuit. Il songeait au vide qui l'entoure.







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Il y a 12 ans | Le 14 Jun 2011 23:33:53
Deux jours se sont écoulés depuis ma rencontre avec ce forgeron dans cette taverne majoritairement peuplée de thermites. Comme à mon habitude, je dormais. Dissimulé entre deux chaises dans un coin du bar. Je n'étais présent sur ces terres depuis seulement une semaine, et pourtant, la seule personne dont j'ai eu la chance de croiser la route date de deux jours.

Une question me traversa l'esprit à ce moment là. Peut-être était-ce un lieu secret. Ou tout simplement qu'un génocide s'était passé.

Perdu dans mes rêves, je ne prêta pas directement attention à l'individu assit non loin d'où je me trouvais. Dormir est un grand mot. La somnolence serait plus adéquate selon moi.
Je laisse un long baillement me ramener à la réalité et, par la même occasion, attirer l'attention de l'inconnu. Je me redresse alors, mine crevée, paupières lourdes, titubant légèrement.

<< Bonjour.. >>

Je plaque ma main contre ma bouche feintant un second baillement.