Les crimes, mon occupation, ma vie...

Scarnade


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Il y a 12 ans | Le 14 May 2011 11:31:16
[font=Comic Sans MS]Il y a fort longtemps, je vivais dans une tribu, une vieille tribu de nomades. Nous étions une trentaine de personnes environ si mes souvenirs sont bons...Pour vivre, ou devrais-je plutôt dire survivre, les adultes étaient formés très tôt à tuer, encore et encore, et à dépouiller leurs nombreuses victimes de leurs biens.

De temps en temps, quand nous avions de la chance, nous trouvions sur nos victimes de la monnaie. Mais la plupart du temps, nous devions tendre des embuscades aux gens de retour du marché pour avoir assez à manger. Quand un nouveau né arrivait, nous allions enfoncer les portes, prendre des jouets, vêtements et tout ce qui pouvait servir pour un bébé. Nos cibles favorites restaient les convois d'armes, qui nous permettaient de nous équiper facilement.

Un jour, je n'étais pas parti à la chasse humaine avec mes compagnons, car je m'occupais des armes, enfin, de tout objet pouvant tuer. Je rendais ces derniers tranchants, afin qu'ils puissent pénétrer sans difficulté dans la chair de nos victimes. Après avoir fini ce travail pour le moins ardu, je m'étais installé sous un pommier en mangeant l'un de ses fruits tombé à terre. J'attendis alors le retour des autres, voir ce qu'ils avaient réussi à rapporter de la " chasse ".

Après avoir attendu que le soleil passe derrière les montagnes à l'horizon, des lumières avancèrent dans la pénombre de la plaine où nous étions installés. Je me rappelle alors avoir couru pour les rejoindre. Ils étaient si peu nombreux. Des dix qui étaient partis, seuls trois revinrent. L'un d'eux m'expliqua alors qu'ils étaient tombés dans un guet-apens tendu par les gardes marchands. Tous avaient été massacrés, et ceux-là n'avaient pu survivre qu'en se cachant au milieu des cadavres.

L'homme me remit alors une épée, et je reconnus la lame du chef. Une vie de vengeance commença alors pour moi.
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Scarnade


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Il y a 12 ans | Le 26 May 2011 14:41:35
[font=Comic Sans MS]Après qu'on m'ait remit l'épée je crois que ma vie a changé, j'ai pris " le contrôle " de la tribu, ou de ce qu'il en restait. Nous étions alors encore une vingtaine d'âmes vivantes.

J'ai donnais l'ordre à des hommes d'aider les rescapés à atteindre une tente. Et oui, ils étaient exténués, ils saignaient de différentes entailles et coupures produites sans doute lors du guet-apens des gardes marchant. L'un deux avait même la jambe cassée d'après les dires de notre " médecin ". Il me raconta qu'il avait fait cela en sautant par-dessus un mur ou un muraille, je ne sais plus trop, ses paroles étaient confuses.

A ce moment-là , je promettais à moi et à mes compagnons que je vengerai alors leurs morts dans cette sombre journée.

Pendant plus de trois lunes nous vécûmes sur nos provisions, sachant très bien qu'il faudrait aller à la chasse d'ici peu. Au lever du quatrième jour, je décidais de partir, accompagné des cinq derniers hommes encore vivants.

Sur le chemin de la ville nous croisions alors un paysan qui assurément, allait vendre les fruits de sa récolte au marché. Nous devions être un mercredi sans doute. Un de mes hommes intercepta alors cet homme, ainsi que sa charrette et son âne.

Je m'avançais alors vers ce fameux paysan, dans ses yeux je voyais la peur, mais je n'éprouvais alors plus aucune pitié. D'un mouvement rapide et précis, je sortis mon épée de mon fourreaux et la lui planta alors en plein cœur. Un petit gémissement sortit de sa bouche : " Aaaarggght "

Il s’effondra alors au sol, raide mort. Le sang s'écoulait dans les rigoles. Le sable s’imprégnant alors du liquide qui coulait.

Après avoir inspecté, nous décidions de rentrer au camp et oui la charrette était assez bien garnie en vivres.

Nous avons alors aperçu de la fumée provenant de notre camp, alors que nous arrivions sur la plaine où nous nous étions installés. Le premier geste d'un de mes hommes à été de tuer l'âne, je ne sais pas trop pourquoi encore, sans doute pour qu'il ne puisse pas s'enfuir. Nous courûmes alors vers le camp en feux.

Il faisait une chaleur atroce. Personne n'avait survécu, à part une femme. Cette femme me souffla alors les mots suivants à l'oreille : " Les gardes-marchands sont venus ici ".
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