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La voix d'une certaine personne m'avait fait sortir du lit. Un lit qui n'étais pas mien et dont je n'en connaissais pas moins l'existence à mon réveil.
J'avais trouvé refuge dans un gite, ma fenêtre donnant sur la place publique, j'avais vu sur tout ce qui pouvait s'y passer. Je ne raconterai pas quelles peuvent être les différentes coïncidences qui m'ont poussées à loger ici ... si moi même je pouvais me souvenir de ce genre de soirées (...).
Dunwich et les autres. Ceux que j'appelle " les autres ", sont tout simplement les membres de cette belle famille, HôSTiLe, que je considère encore comme étant mienne, et pourtant devrai-je encore y laisser ma carcasse, moi qui y ai laissé bien des plumes.
J'étais accoudé au bord de ma fenêtre à la fois surpris mais sans être forcément impliqué.
Dunwich y avait imposé sa grosse voix, tandis que les autres reprenaient du terrain petit à petit.
Les faits étaient ce qu'ils étaient, mon intervention n'en fera point le juge de ces actes et de toutes façon je ne comptais pas intervenir.
Non, un autre élément avait simplement soulevé mon attention.
Lorsque " l'allié " eu beau dire que la force du clan n'était plus ce qu'elle pu être, et il avait fortement raison en cette période aussi creuse qu'elle était, l'unique argument que l'on puisse trouver pour ainsi assurer sa propre défense a été de dire que moi, Goldô, le fameux " chef fautif ", j'étais le responsable de toute cette décadence or chacun d'eux avaient fuis les problèmes et trouvés refuge ailleurs, alors que si vraiment ma place de "chef" gênait, puisqu'il faut le dire, ce n'est pas ma personne à proprement dite qui faisait défaut, c'était de revoir Goldô à la tête du Convoi qui plaisait pas, dans ce cas nommé un nouveau Ô placé, aurait fait en sorte de garder le clan tel qu'il était.
Ils sont fort, ils sont beaux, ils ont peut être cet esprit, HôSTiLe, mais retrouverons-nous un jour cet esprit au style si distingué ?
J'écrasais alors mon cigare sur le rebord ou j'étais accoudé. C'était rare par ailleurs d'être accoudé au bord d'une fenêtre, habituellement je côtoie plutôt les comptoirs.
Kratôs allait reprendre de pleines mains la Karriguel, et ça, j'en était fier.
J'ai alors refermé cette fenêtre, puis m'en allais cirer mes bottes, le regard pensif, à mon habitude, aurai-je un jour le regret de n'être intervenu sur cette place ? Je ne crois pas, mes aveux déplacés, plus personne n'en veux et pourtant pour avoir voulu garder cette famille, j'en ai fais des vœux.[/font]