J’ouvrais les yeux lentement, m’étirais, poussant maladroitement un louveteau de la patte.
Rooooo! Qu’est-ce qu’il faisait dans mes pattes! Il dormait comme sa en plus ! Le ventre à l’air et les pattes en l’air. Il avait encore du sang sur le museau, il était pas aller prendre son bain la veille au soir.
Je le rouspèterais à son réveille c’était décider!
La chaleur des corps de la meute avait réchauffer la tanière, je me levais lentement et silencieusement.
Je ne devais pas les réveiller, ils étaient si beaux tous à dormirent à point fermer.
L’autre qui ronflait comme un bûcheron, celui la qui se bavait dessus, je ricanais de bon matin et les autres qui parlaient et grognaient en plein sommeil.
Je slalomais entre les paresseux, me dirigeant vers la sortie.
Je devais trouver le petit déjeuner des louveteaux, et boire un peu.
J’ai toujours soif à mon réveille et puis j’ai faim, j’ai toujours faim, l’estomac vide je deviens vite mauvaise et dévore le premier passant.
Je me dirigeais vers le fleuve à quelques pas de la tanière, observant les corbeaux et vautours déjà debout qui tournaient autour des charognes de la veille.
Je léchais la surface de l’eau, regardant mon reflet, en face à face avec moi-même.
La question du matin. Qui viendrait me cracher au visage aujourd’hui ?
Peut importe je le dévorerais séance tenante si il gesticulait de trop!
Il me fallait nourrir la meute, trouver une belle proie, de quoi mettre leurs crocs en appétit.
J’entassais deux ou trois sangliers, deux ou trois villageois mal informer de mon itinéraire matinale.
Sa suffisait pour le petit déjeuner,!
J’avais besoin de quelques potions pour prendre soin de ma peau, quelques bijoux et vêtements me faisaient envies depuis longtemps, je profiterais de cette matinée pour mes emplettes.
Je déposais la nourriture à l’entrée de la tanière, prenais forme de femme et me voilais le visage.
J’aime écouter les ragots sans être prise à partie, le voile cachant mon visage me permet de faire mes achats incognito.
Je me dirigeais vers la place du marché, déjà le brouhaha, de si bon matin.
Les odeurs de plats mijotés, les parfums de fruits et légumes, les étales mal fixer qui étaient renverser par des petits galopins.
Les vendeurs criant au plus offrant, les arnaqueurs épiant le plus crédule.
Les commères cherchant venins à déversées!
Mon marchand favori en vue, je plaçais mes mains dans mes poches, histoire de ne pas perdre les piécettes si trouvant.
Je regardais les produits avec gourmandise, prenant quelques mots au passage, les gardant en mémoire.
J’appèrcevais des petits rongeurs, se faufilants entre les pieds des commerçants.
J’avais entendue dire qu’ils avaient disparus, et bien non de tout évidences, ils étaient encore là.
J’en observais un qui déchirait le sac de provisions d’un villageois, l’autre qui chipait les mets tombants du sac.
Un gros nuisible qui se tenait sur ses pattes arrière , là tout debout si je puis dire, sur le toit d’un baraquement, à me regarder dans les yeux.
Ils était presque mignon, le vilain.
Je ramassais une pierre et lui jetais discrètement pour le chasser.
A ma grande surprise, il resta là et deux ou trois femelles en ruts vinrent le rejoindre.
Elles par contre elles étaient moins mignonnes les vilaines.
Elles avaient dus se roulée dans un égout avant de se présenter en public.
Ma foie, il en faut pour tout les gouts.
Un villageois déblatérait sur ma Meute, un de plus!
Nous étions celon ses dires des êtres immondes et sans caractères, sans éducations, ni règles de vie.
Ce dernier était apprécié au village, les enfants lui jetaient des pierres je crois.
Il me fixa des yeux presque en confiance.
Je ne mettais pas appercue qu’en jetant la pierre mon voile avait chuter, me démasquant au yeux de tout le monde.
Il se mit à hurler :

eve est là, la répugnante est parmie nous, tuons la! Finissons en !!!

Je regardais la foule m’encerclée, retirant les mains de mes poches, j’en avais presque la frousse !
Dévoilant mon épée dissimulée sous ma robe sombre.
Je les regardais, ils me répugnais! Ils me répugne toujours!!

Ah!!!!!!! Te voila sale créature!!!!! Ton heure a sonnée !!!!!
Tu tues nos familles tout les jours, nous ne connaissons rien de ta vie!!
Tu es inculte et tu te complet dans ta bêtise!!!!!

Il bousculait ses voisins du coude.

Dites que s’est vraie vous autres, elles ne nous laissera jamais en paix avec sa Meute!!
Chassons la hors de nos terres!!!!

Mouarfffffff!
Nul besoin de jouer des coudes pour te sentir vivant mon beau laidron!
Tu veux être valoriser, tu veux être un grand, tu veux ma rage, mon amour du sang me retirer, ma liberté de chasse tu veux enfermer, ma vie tu veux posséder!
Viens la chercher, si le courage tu connais!

J’avais cibler deux ou trois d’entre eux mal placer, je laissais discrètement mes crocs repousser , mes griffes tapotaient le long de mes cuisses.
J’attendais le premier geste maladroit, je dévorerais leur langue, je déchirerais les peaux jusqu’à mon dernier souffle!
En abus de confiance, le beau parleur me tourne le dos.
Je lui saute à la gorge et le saigne à mort!
L’union fait la force disent ils les humains! Je les regardais courirent comme des biches apeurées !
Je poussais le hurlement, celui qui réveille mes louveteaux, celui qui nous unis.
Bondissant dans tout les sens, j’avais retrouver forme animal.
Je chassais en pleine ville, quel bonheur de chasser!