La fortune de certains, provoque la convoitise des autres.[Kratôs& Timerlen]

Kratôs


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Il y a 14 ans | Le 17 Mar 2010 20:22:21
La fortune de certains, provoque la convoitise des autres. Ces quelques paroles perdure à travers les âges, et ceci depuis l'aube des temps. Qui n'a jamais regardé avec mépris l'un de ses semblables?

Oui, ce semblable ornant à n'en plus pouvoir marcher ses plus beaux joyaux, semblable aussi méprisable qu'indéniablement rongé par l'avarice,semblable qui ne vous épaulera dans certains moments décisifs seulement par pur appât du gain.

Et c'est cette même avarice qui le plonge dans ce cercle vicieux qui n'est autre que « pouvoir acquérir plus de biens qu'il ne lui faut ». Pauvre de lui ..

Voyez-les comme ils se pavanent, a la limite du grotesque, voyez les sous leurs grands jours, la place publique était désormais lieu ou ou l'on s'adonnait a exhiber sa plus belle collection de parures, ou encore la fameuse acquisition d'un de ses plus majestueux dragons. Mon avis? Foutaises !

Heureusement pour eux je ne suis qu'un simple Hostile, simple mais talentueux,et ils allaient l'apprendre a leur dépend. Ils allaient gouter à l'un de mes tours, par Ankavos !

Comment, où, quand, qui ?

Assez de questions flottaient encore dans mon esprit. Tout d'abord, il me fallait réunir un objet de convoitise, objet qui en ferait rougir d'envie, objet qui provoquerait l'attise de la foule. Bien évidemment j'avais pensé au dit objet, mais il n'était pas en ma possession, mais par chance son accès ne m'était pas interdit, j'avais quelques connaissances, quelques loyaux amis, j'étais pour le moins bien entouré.

Le plus surprenant était que je n'étais pas le seul happé par cette idée et cette conviction de déposséder de leur biens tous les rapaces, virevoltant à travers le marché. Un de mes frères, l'un des miens Timerlen, lui aussi m'avait fait par de son opinion sur la chose, il nous fallait frapper fort, il nous fallait viser grand.

Lui aussi avait penser à appâter la populace aisé de Bicep's avec ce fameux bâton, bâton qui sera l'amorce de leur déclin. Il était très activement recherché, car il fallait passer des mois entiers, afin d'en acquérir le sien, mais ceci est une tout autre histoire, et je ne tarderais point dessus.

Nous avons donc élaboré un plan d'approche, et nous étions persuadés que nous pourrions aisément ressortir de cette affaire avec des sommes affolantes, sommes qui pourrait renflouer le trésor Hostile, et qui ferait beaucoup plus d'heureux en notre possession.

Timerlen de par son intense activité sur la place réussit a trouvé et ceci d'une extrême facilitée un volontaire, une connaissance, une riche connaissance. Nous lui avions en effet montré le Bâton ayant appartenu au néphilim répondant au nom de Nomos, et c'était justement la dernière pièce qu'il lui manquait.

A le voir on aurait pu penser à s'y méprendre être en présence d'un gamin, devant un stand inondé de sucreries. Les compliments fusaient, aussi bien sur nous que sur le bâton, surement un moyen de nous gratter la patte et espérer faire tombé le prix qui avait rapidement atteint une limite rarement égalée.

Nous avions maintenant notre appât, et notre poisson, il ne suffisait plus que de remonter la ligne. Bien sûr moi et Timerlen avions en nous une certaine aisance à parler d'affaires, et à faire grimper les prix, tous les prétextes étaient bons, et bien entendu notre potentiel acheteur .. non, potentiel arrosé ne se doutait de la mascarade.

Pour la transaction un lieu de rendez vous fût donné, et une heure bien précise qu' il se devait de respecter, et évidemment qu'il viendrait, il pourrait vendre aux enchères sa propre femme pour pouvoir ne serait ce qu'espérer toucher notre bâton, le rat. Et c'était bien entendu moi qui servirait d'intermédiaire..


« L'heure approche Timerlen, pour le moment nul n'a pu se douter de l'imposture, et nul ne s'en doutera crois moi. »

Un sourire se dessinait lentement sur mon visage.

Une fois l'heure arrivée, j'allais donc en direction de mon unique proie, il était souriant, mais plus pour très longtemps, je le crains. Tous ses lingots, toute cette somme, elle était devenue immense, voir colossale. Je partis mine de rien, sans trainer ou bien à parlementé comme à mon habitude avec mon acheteur, lui faisant croire que j'allais lui rendre son dû à son tour.. c'était pitoyable. Quelle déroute cuisante il allait dégusté, quelle déroute.

Une fois cette transaction très vite achevée, je me rendis à notre fort, de la j'étalais dans la salle des coffres tous les biens que j'avais réussi à déposséder de notre luron. Un rire c'était momentanément emparé de moi, un rire de satisfaction, un rire de vengeance, un rire assez malsain en somme.


« Il est surement en train de nous attendre, je le crains, pour un objet pareil, il nous attendrait des lustres, ne laissons pas le suspens durer plus longtemps, passons à la seconde partie du plan. »

Maintenant nous étions en train de goûter à la satisfaction même, d'un geste lent et assuré, d'un revers de main je pris ma plume, Timerlen aussi, la rédaction de notre lettre se ferait savoir, oui, tout le monde le saura. Une fois cette lettre rédigée, proprement, avec un soupçon de malice, j'avais envoyé a notre victime, ma plus belle perdrix, et Timerlen fit de même.

Et saviez vous ce qui était clairement inscrit sur cette lettre? Je vais vous le dire moi.


« Assassins, Voleurs, Ivrognes : Bienvenue chez les HôSTiLe ! »

Que l'on ne s'y méprenne plus, la leçon devra être apprise la prochaine fois.

Timerlen
HôSTiLe


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Il y a 14 ans | Le 18 Mar 2010 22:23:33
La fierté de l’Homme le perdra

Cela faisais quelques jours que j’avais arnaqué Miniviet avec l’aide de Kratôs et ceci avait alimenté les discutions sur la place publique. Les passants ne parlaient que de ça, j’écoutais toujours de droite à gauche ce qui se disais, Kratôs et moi ne passions en effet que pour de vulgaires voleurs à la tire, il fallait expliquer notre geste au reste de ces terres et montrer à tous que cela se reproduirai. Je montai alors sur la grande fontaine de la grande place et ôta mon capuchon afin de montrer mon visage aux yeux de tous. Après avoir captivé l’attention de tous, je parlai à haute voix.

« Depuis l’aube des temps, l’Homme est fier, fier de raconter ses exploits, fier de montrer sa richesse ou fier d’étaler sa culture personnelle. Certains être de ce monde parviennent d’ailleurs à éprouver de la fierté pour si peu de choses, la fortune est si passagère. Oui, je parle de ceux qui exposent la totalité de leurs biens à travers toutes les terres d’argents. Ces personnes si cupides et à la fois accoutumées à l’avarice. Ces individus qui ne cessent de traquer les monstres rares à l’affût du moindre équipement pouvant être récupéré sur la dépouille de la bête afin de le revendre une fortune sur le marché noir. Ces hommes qui par cupidité ne rendent un service uniquement par simple profit personnel. Si tu te reconnais dans cette description, sache, que la grandeur que tu souhaite t’attribuer ne t’apportera que le malheur et la déchéance. Que les richesses que tu ne souhaite pas partager mais que tu expose aux yeux de tous te seront arracher par pur plaisir. Un plaisir immense qui profitera à tous mes compagnons d’armes et mes amis. Ce plaisir, j’y ai déjà goûté aux dépends de Miniviet avec l’aide de Kratôs, mon frère d’arme, mon ami. Que l’on n’en doute plus, les HôSTiLes dépouilleront les personnes cupides et avares de tous leurs biens sous la bénédiction d’Ankavos. Notre fierté ? Simplement celle de former une véritable famille.

« Assassins, Voleurs, Ivrognes, bienvenue dans notre monde ». Que l’on ne s’y méprenne plus, les HôSTiLe seront toujours présent pour faire régner leurs propres règles. »


Sur ces quelques mots je remit son capuchon en place et parti, sous les yeux ébahis des négociants de la place publique. Le message que j’avais à faire passer a eu l’impact escompté auprès de tous.