L'apocalypse, selon Aethen.

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Il y a 14 ans | Le 18 Jan 2010 22:32:14
Un éclair zébra l’horizon déjà noirci des nuages qui s’amoncelaient et qui déversaient sur les terres d’argents une pluie torrentielle. Face à ce paysage qu’il admirait, le Régent, Etejena Sihus, était émerveillé. Derrière lui, Dunwich se racla la gorge. Sous le capuchon sombre qui cachait son visage meurtri, Aethen sourit. Il comprenait l’impatience de son apprenti. Lui aussi, il l’avait ressenti, dans son autre vie… Il abandonna finalement le tableau orageux, pour se retourner.

« Tu as raison, Dunwich. Il est l’heure. Nos amis ne nous attendrons pas. Allons-y.»

Et c’est ainsi que, dans ce début de soirée, le maître et l’apprenti quittèrent, le temps d’un rendez-vous, leur repaire. Leur destination n’était pas proche : aussi le voyage dura plusieurs jours. Aethen avait décidé de voyager incognito. Aussi étaient-ils partis à pieds, et n’utilisèrent point de pouvoirs magiques pour arriver au point de rendez-vous.

Il ne fallait pas se faire reconnaître. Jusqu’à son officialisation, la chose devait rester secrète. Elle ne devait être dévoilée qu’aux pauvres ères grouillant en ce bas monde que lorsque les choses seraient sûres. Et alors, sur les terres d’argents, le glas de la démocratie, de la liberté, de l’organisation sonnera, laissant place, inexorablement, au chaos.

Car voila le but qu’implicitement, tous recherchaient. Le chaos, mais un chaos si ténébreux, si maléfique… La destruction pure et simple de tous les sentiments autres que la tristesse, le deuil ou l’envie de se suicider. Et lui, Etejena sihus, trônant au-dessus de ce massacre, entouré de ceux qui le soutiendront. La vision n’était que virtuelle, mais un jour où l’autre, Aethen en était certain, elle se réaliserait.

Et alors, seraient récompensés au-delà de toutes leurs espérances ceux dont l’aide aura été précieuse. Le savoir, et le pouvoir, voici ce qu’ils gagneraient, mais en quantité suffisante pour pouvoir régner au-dessus des ténèbres et de l’enfer que le monde connu deviendra.

C’est ainsi que, perdu dans ses méditations, le Régent atteignit le point de rendez-vous. L’endroit se présenta comme un arbre solitaire, funestement surnommé l’arbre des Pendus. Arrivés là, les deux entités maléfiques s’arrêtèrent, et attendirent. Ils avaient un peu d’avance, aussi s’écoula-t-il un peu de temps pour qu’une troupe assez nombreuse, non identifiable à cause du crépuscule qui s’était installé, ne vienne à leur rencontre.

Aethen sonda l’air autour de lui, et n’y constata aucune animosité. Aussi se contenta-t-il de prononcer ces quelques mots, en guise de salutations :


« Bonsoir. Vous êtes ponctuels. »


Kratôs


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Il y a 14 ans | Le 20 Jan 2010 19:00:49
Il était enfin temps, temps de tourner une page sur l'histoire des terres d'argents, dans une dernière missive proprement écrite dans un parchemin couleur ébène et or, était indiquée l'endroit et la date de notre fameuse rencontre, après avoir longtemps débattu entre nous et une fois mon rôle de mécène terminée il ne restait plus qu'à finalement nous rendre à l'arbre des Pendus, aussi sinistre sois ce lieu il serait parfait pour ce genre de transaction.

Un léger sourire vint allonger mes lèvres.

Je sortis la Karriguel a l'occasion, terminait de nettoyer les quelques tâches de sang qui s'accumulaient sur les roues et les sabots des chevaux, puis en présence des miens me mit en route, en direction du dit lieu.

J'avais avec moi et pour seul compagnon le silence, m'accompagnant tout au long du trajet. Je fus en quelque sorte perdu à travers mes pensées m'imaginant ce qui a l'aube d'un règne, notre règne, pourrait découler d'une telle association.

...

Nous n'étions plus très loin, j'arrêtais la Karriguel et la dissimulait au détour d'un sentier, à l'abri des regards indiscrets, nous approchions encore, le pas sûr. Nous pouvions apercevoir désormais et ceci malgré le fait que le crépuscule s'installa dans le ciel, deux êtres, leur regard plongé vers notre direction, le second avait une carrure des plus imposantes. Il était resté quelques peu en retrait c'était surement Dunwich, devant lui se tenait surement son maitre Etejena Sihus masqué de haut en bas par une cape dont l'allure était des plus ténébreuses, le tout avec un capuchon masquant la totalité de son visage, j'avançais toujours, a la tête de la troupe.

Par mégarde je décidais de m'y rendre dans un premier temps seul, me détachant du groupe, ma main délicatement posé sur ma lame le tout dissimulé sous ma cape, non pas que je doute de mes futurs collaborateurs, mais qui sait de quelle manière une rencontre comme celle-ci pourrait elle se terminée ?

L'endroit dégageait une certaine atmosphère, une atmosphère assez malsaine, il ne devait y avoir aucune forme de vie à des kilomètres à la ronde, pas un bruit ne vint gêner ma courte marche, je levais la tête en direction du ciel tamisé par la nuit noire, les étoiles scintillaient toutes plus les unes que les autres, mais ce n'était pas à cet instant ce qui me préoccupait le plus.

Une fois arrivé, je n'eus pas le temps de me présenter qu'Etejena Sihus m'adressa quelques brefs paroles. Un laps de temps s'écoula, quand je lui rétorquais brièvement :


« Hmm, je devrais vous retourner le compliment, mais soit nous voilà enfin de nouveau face à face ici et maintenant. Ce fut avec moi que vous ayez pris contact durant ces derniers jours à la mégalopole qu'est Bicep's, c'était donc normal qu'à mon tour je daigne venir vous voir en priorité, d'autre part c'est aussi un moyen pour moi de vérifier si en effet vous êtes véritablement qui vous prétendez être. Mais visiblement tout se déroule comme vous nous l'aviez ainsi dit. »


J'adressais à mon interlocuteur un malin sourire avant de reprendre.

« Nous pouvons enfin officialisé l'union de nos deux factions, afin d'instaurer a toutes ces terres et à tous les parricides les peuplant notre nouvelle ère comme nous avons pu le faire valoir précédemment. Et nous pourfendront de nos lames quiconque oserait, d'un geste de pure folie, faire dévier nos plans communs. Mais pour la suite je laisse volontiers le reste de mes frères d'armes vous en parler. »

Et c'était Goldô qui parmi tous les autres s'avança le premier, le regard aussi vaillant que nos convictions..

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Il y a 14 ans | Le 20 Jan 2010 20:40:27
Les terres, de nos jours, respiraient le bon air. L'économie reprenait place, les familles s'élargissaient, les marchands faisaient fortune, on voyait toutes sortes de tuniques, d'armures, de casques et d'épées, la mode était désormais présente sur nos terres et chacun voulait créer son style. Il fallait bousculer le dispositif en place.

Ces derniers temps, on recevait, par l'intermédiaire de Kratôs, des messages plus ou moins chiffrés de la part d'un certain Etejena.
Que nous voulait-t-il ? Le seul moyen de le savoir était alors de le rencontrer dans un endroit désert, autre que le désert ou certains y sont perchés déjà depuis des décennies.

Sous un commun accord, nous nous sommes fixé rendez-vous. Ou ? Je ne sais pas, ne m'étant pas chargé de cela et ayant dormit tout le trajet je suis dans l'incapacité de vous décrire exactement l'endroit ou nous nous trouvons.

L'homme qu'on devait rencontrer était accompagné, mais ,d'où je me trouvais, la silhouette m'était méconnaissable, certains de mes camarades chuchotaient derrière moi le nom barbare de Dunwich.
Kratôs était déjà alors en pleine discussion. D'un coup de tête il me fit signe d'avancer.

Lors de ma progression, j'en profite pour jeter un coup d'œil sur le paysage, un paysage étrange je dois dire, même pas une trace de verdure. C'est pourtant rare que je ne me fonde dans le décor.


« Bien le bonjour Messieurs.

Paysage étrange pour une rencontre tout aussi étrange, très bon choix.
Je pense que l'on s'est déjà croisé, peut être dans d'autres circonstances, ce qui n'empêche pas d'en avoir gardé de bons souvenirs, vous n'en direz pas moins.

Bon, alors comme ça, vous ne voulez plus faire cavaliers seuls ? Vous êtes pourtant un binôme de choc.

Nous sommes prêt à accepter vôtre proposition, mes gars attendent seulement de savoir ce qu'il va leur arriver, quel avenir leur est réservé, ce que vous attendez de nous, quels peuvent être les avantages et les bienfaits que l'on peut tirer de cette expérience. »


Je m'avance encore plus prés d'Etejena afin de toucher sa cape.

« Hum, c'est de la bonne qualité ça. Du cachemire je suppose. Bien pratique lors des déplacements sur les terres glacées. ».


Kasÿan Orasar Gulr
Elevatis Ombrae


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Il y a 14 ans | Le 22 Jan 2010 06:58:31
Durant le trajet nous menant au campement d'Etejena j'avais médité, reposant mon esprit et le préparant a la suite des évènements.
Dans les ténèbres de la nuit je distinguais de grandes bâtisses en ruines, des monuments qui furent ériger durant l'age d'or du monde d'argent, à l'époque ou les armées des différentes races encore libres de notre monde lutèrent férocement pour de petites parcelles de terres.
Un age révolu qui disparut en même temps que les vaillants guerriers qui le façonnèrent à leur image.
Ces derniers temps tout était entrain de changer. Peut être même allais-ce trop vite pour moi?
De puissants clans d'antan se reformèrent, peu à peu nos terres se repeuplèrent, et pour la première fois de l'histoire, les puissants et inégalés HôSTiLe allaient pactiser avec la souche même du mal.
Cette rencontre, je l'attendait avec impatience, j'attendais surtout de revoir Dunwich, vaincu lors d'un combat où je lui avait porté le coup de grâce il y a peu avec mes frères d'armes.
Se souviendrait-il de moi? Je l'espérais.
Je me trouvais près du feu crépitant à la belle étoile, n'étant cependant pas dans le petit cercle de lumière projeter par celui ci et contenant les principaux acteurs de nos deux clans.
J'attendais toujours en silence et en retrait que mes maîtres aient terminer de converser pour intervenir, j'écoutais avec attention mon chef.
Il s'approcha trop prêt d'Etejena à mon gout, en effet je n'avais pas confiance en cet être encapuchoné.


Il semblerait que tel le phoenix le monde d'argent renait de ses cendres.


M'avançant lentement en caressant le tranchant de ma lame, je leva la tête et croisa le regard noir et profond d'Etejena.

Il semblerait également que le démon soit enfin sortit de l'ombre, qui plus est pour pactiser avec les lions.
Pourquoi nous avoir choisi nous? Corrigez moi si je ne me trompe, ayant tous un alignement pour le moins chaotiques, celà implique donc que nous avons pour devoir premier d'annihiler, d'exterminer touts peuples ne se joignant pas à notre cause.
Vous êtes fidèle à Aethen, nous le sommes à Ankavos, n-est ce là pas contradictoire?


Je parlais toujours d'un ton arrogant et de défi envers les inconnus, j'avais accentué mes paroles bien plus cette fois ci.
Détournant le regard, j'aperçut une silhouette imposante derrière Etejena, c'est alors que mon excitation se réveilla.


Dunwich, mes respects. Comment va ta joue?


Je regardais a présent la cicatrice apparente au niveau de la machoire droite de celui ci, une longue tracée encore rouge vif bordait sa machoire et descendait jusqu'au cou sous l'armure.
Avec une certaines satisfaction, je provoqua celui ci d'un sourire de coin narquois et d'un clin d'oeil.

Timerlen
HôSTiLe


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Il y a 14 ans | Le 24 Jan 2010 19:00:24
Le trajet en Karriguel paraissait interminable, durant toute la durée du voyage je me préparais psychologiquement à rencontrer Etejena et Dunwich. Bien que personne ne disais rien, tout le monde attendais la rencontre avec ces deux êtres si maléfique. Je commencais à somnoler avant que le convoi ne s'arrêta brusquement, nous étions enfin arrivé. Tout le monde descendit, le paysage était plutot lugubre, aucun bruit ne parvenais jusque mes oreilles ormis les légers crépitements du feu que nous venions d'allumer. KRatôs, Goldô et Shruïkahn étaient parti tous les trois pour discuter avec Etejena et son second. Ne tenant plus en place en les voyant discuter, je me leva pour les rejoindre. L'air devenait de plus en plus glacial au fur et à mesure que j'avancais, j'entendais alors la voix de Shruïkahn. J'accéléra alors la cadence de mes pas afin d'entendre distinctement ce qu'il disait, il se moquait alors de Dunwich. Une fois à quelques centimètres du groupe, je pris la parole.

"Ne rabaisse pas ce bon vieux Dunwich Shru', malgré que tu lui ai porté un coup violent, nos deux nouveaux camarades ont déjà prouvé leur puissance à de maintes reprises. Etejena, bien le bonsoir, je me dois tout d'abord de vous remercier pour vos soins. Malgré que votre puissance magique n'égale pas votre force de frappe, elle n'en est pas moins excellente. De quoi parliez vous ? Avez vous déjà discutez d'un possible accord ?

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Il y a 14 ans | Le 25 Jan 2010 19:19:54
Ils étaient en fait plus nombreux que nous ne l’avions imaginé. Ce n’était pas une vulgaire bande d’assassins sanguinaires tuant pour un quignon de pain, mais une caste organisée et hiérarchisée… Enfin… Plusieurs d’entre eux se présentèrent, tour à tour. Au début, Krâtos, celui que je connaissais le plus pour l’avoir contacté en premier lieu au sujet de cette alliance me salua, mais ne s’avança pas.

« En effet, Krâtos. Je peux comprendre vos inquiétudes, et il ne m’étonnerait pas que le reste de votre guilde partage ces questions. Un personnage aussi sombre et discret que moi a sa dose de secrets, qu’il ne peut étaler au reste du monde… »

Le suivant était intéressant. Goldô, leur meneur. Celui qui avait, de ses bras puissants, créé de toutes pièces cette guilde. Son audace n’avait d’égal que sa force, aussi n’hésita-t-il pas à s’approcher de moi, et même, à me toucher. En mon for intérieur, je souriais. Il me plaisait.

« Voici donc Goldô, meneur de ces hommes. Et bien, l’ami, permettez-moi de vous demander quelque chose. Je suis flatté que tant des vôtres daignent me parler, mais voyez, un homme aura du mal à tous leur répondre convenablement. Essayez de faire en sorte que vos hommes restent à leur place, ou je serais forcé de le faire moi-même.

Il est certain, Goldô, que la puissance combinée de mon apprenti et de moi-même n’a nul égal sur ces terres. Mais voyez-vous, l’hérésie à mon règne se répand comme la pire des pestes, à une vitesse frénétique. C’est pourquoi j’ai besoin d’une guilde solide à mes côtés, un ordre dont le nom inspire déjà la peur, une caste d’assassins prêts à tout.

Tout naturellement, je me suis tourné vers vous : votre réputation vous précède, et de loin. J’ai pu également vous observer lors des combats, et je n’ai pas été déçu, loin de là. »


Par la suite, trois d’entre eux se présentèrent. $hruïkahn, Albi, et timerlen. Je ne les connaissais que peu, mais je tâchais de leur répondre tout de même.

« Il est sûr que nous ne suivons pas la même religion. Vous dites être fidèles à votre dieu, Ankavos. Mais alors, je vous pose la question : qu’est-ce qu’Ankavos ? Vous voulez le chaos, et je le veux aussi. Aussi, je vous propose ceci : un Pacte. Lorsque le monde argenté sera noirci de notre magnificence, nous, et par ce nous je vous inclus, règnerons en maîtres sur ce monde que nous bâtirons à notre image.

Mais attention. Je dois vous avouer que je déteste la traîtrise tout autant que l’incompétence. Si jamais l’un de vous envisage de mettre fin à cet accord qui sera, je réduirai en cendres son corps, ainsi que ceux de ses amis, de sa famille. Je violerai sa femme, et brûlerai ses enfants. Je détruirai sa maison. Et rien de lui ne subsistera plus que la poussière qui s’envolera… Avis aux amateurs. »



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Il y a 14 ans | Le 25 Jan 2010 19:20:28
Ils étaient en fait plus nombreux que nous ne l’avions imaginé. Ce n’était pas une vulgaire bande d’assassins sanguinaires tuant pour un quignon de pain, mais une caste organisée et hiérarchisée… Enfin… Plusieurs d’entre eux se présentèrent, tour à tour. Au début, Krâtos, celui que je connaissais le plus pour l’avoir contacté en premier lieu au sujet de cette alliance me salua, mais ne s’avança pas.

« En effet, Krâtos. Je peux comprendre vos inquiétudes, et il ne m’étonnerait pas que le reste de votre guilde partage ces questions. Un personnage aussi sombre et discret que moi a sa dose de secrets, qu’il ne peut étaler au reste du monde… »

Le suivant était intéressant. Goldô, leur meneur. Celui qui avait, de ses bras puissants, créé de toutes pièces cette guilde. Son audace n’avait d’égal que sa force, aussi n’hésita-t-il pas à s’approcher de moi, et même, à me toucher. En mon for intérieur, je souriais. Il me plaisait.

« Voici donc Goldô, meneur de ces hommes. Et bien, l’ami, permettez-moi de vous demander quelque chose. Je suis flatté que tant des vôtres daignent me parler, mais voyez, un homme aura du mal à tous leur répondre convenablement. Essayez de faire en sorte que vos hommes restent à leur place, ou je serais forcé de le faire moi-même.

Il est certain, Goldô, que la puissance combinée de mon apprenti et de moi-même n’a nul égal sur ces terres. Mais voyez-vous, l’hérésie à mon règne se répand comme la pire des pestes, à une vitesse frénétique. C’est pourquoi j’ai besoin d’une guilde solide à mes côtés, un ordre dont le nom inspire déjà la peur, une caste d’assassins prêts à tout.

Tout naturellement, je me suis tourné vers vous : votre réputation vous précède, et de loin. J’ai pu également vous observer lors des combats, et je n’ai pas été déçu, loin de là. »


Par la suite, trois d’entre eux se présentèrent. $hruïkahn, Albi, et timerlen. Je ne les connaissais que peu, mais je tâchais de leur répondre tout de même.

« Il est sûr que nous ne suivons pas la même religion. Vous dites être fidèles à votre dieu, Ankavos. Mais alors, je vous pose la question : qu’est-ce qu’Ankavos ? Vous voulez le chaos, et je le veux aussi. Aussi, je vous propose ceci : un Pacte. Lorsque le monde argenté sera noirci de notre magnificence, nous, et par ce nous je vous inclus, règnerons en maîtres sur ce monde que nous bâtirons à notre image.

Mais attention. Je dois vous avouer que je déteste la traîtrise tout autant que l’incompétence. Si jamais l’un de vous envisage de mettre fin à cet accord qui sera, je réduirai en cendres son corps, ainsi que ceux de ses amis, de sa famille. Je violerai sa femme, et brûlerai ses enfants. Je détruirai sa maison. Et rien de lui ne subsistera plus que la poussière qui s’envolera… Avis aux amateurs. »



Kasÿan Orasar Gulr
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Il y a 14 ans | Le 25 Jan 2010 19:56:56
Je souris après cette intervention de mon frère d'arme, haut comme trois pommes mais brave et vaillant le jeune Tim.
Je n'eut pas le temps de répondre, Etejena s'avança vers nous et prit la parole.
Je bu lentement chacune de ses répliques, sa voix était rauque et sinistre, ses menaces m'auraient même effrayées si je n'avais pas cette pointe d'arrogance qui m'interdisait de me soumettre à quiconque.
J'avais repris mon calme, mais certaines paroles d'Etejena me restèrent en travers de la gorge.


Comment oses tu prononcer le nom d'Ankavos, qui plus est pour le bafouer?
Sache qu'il est notre dieu, et que pacte ou non, nous défendront férocement son nom!
Tu dis toi même être fidèle au grand, si puissant Aethen, or la dernière fois que je l'ai rencontrer il se faisait écraser par Yjan.
La force d'Ankavos ce sont ses fidèles serviteurs, unis nous sommes invincible, tache de ne pas l'oublier et gardes pour toi les promesses que tu ne pourras pas tenir, ombre.
Avant de me bruler, tu devras me tuer.


Je croisa les bras, figea mon attention sur Etejena, toujours masqué par son capuchon.

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Il y a 14 ans | Le 25 Jan 2010 22:19:53
Il avais pas tort l'homme à la belle cape.
Le manque d'expérience de certains se révélait en ce moment même. Albi, vieille malgré les apparences, avait su rester en retrait, et elle avait bien fait. Quoique en y repensant, l'usure du charme de nos deux femmes, aurait peut être détendu davantage notre cher ami.

A peine eu-je le temps de finir mon petit commentaire sur la très belle cape d'Etejena, que Shrui'
parlait déjà de phœnix, de démon, de lions. J'haussais un sourcil. Un safari fantastique ? Je ne crois pas. Le monde de Narnia ? Fort possible.
Il parlait avec confiance, il était serin, comme si c'était un entretien d'embauche dans lequel il en aurait oublié son interlocuteur.

Et voilà qu'il demande comme se porte la joue de Dunwich.
Je me frotte alors les yeux. Est-ce un rêve ?
J'avais encore les yeux fermés lorsque j'entends une nouvelle voix, plus jeune cette fois, celle de Tim'.

...

Je devais intervenir. Au moment ou je décolle ma lèvre supérieure de ma lèvre opposée et que j'ai pris mon inspiration, une fois que mon cerveau ait analyser ce que j'allais prononcer, voilà qu'Etejena prend la parole à son tour ... Décidément ! J'arrivais pas à en placer une.


«  Tu dis vrai Etejena.

Tim', Shrui, laissez-nous avec ces deux hommes je vous pris. »


J'avais gardé Kratôs afin d'équilibrer l'échange. Une fois les deux camarades à hauteur de notre convoi, je repris la conversation là ou je l'avais rompu.

« J'avais une question pour vous.

Quels sont vos projets à cours terme, et comment vous voyez-vous à l'avenir ? »


J'hésite un instant.

«  Enfin, comment nous voyez-vous ?. »



Bibine
Les Baroudeurs HôSTiLe


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Il y a 14 ans | Le 25 Jan 2010 22:59:30
*Une marche silencieuse, une rencontre silencieuse. Tapie dans l'ombre, nul mots n'étaient encore sorti de ma bouche. Pas mal des miens s'étaient exprimés, certains avec expérience, d'autres avec fougue et impatience, mais chacun avait parlé en exposant ses convictions et son désire de vaincre.

Je quittai enfin l'ombre de ce bon Kratos, plus proche allié de notre guilde. Il était temps de me montrer et de m'exprimer. M'avancant prudement, prête à attaquer et à défendre, je me postai aux cotés de cet ami et camarade de boucherie.*


-Etejena Sihus... *ces mots sortis doucement de ma bouche foncèrent dans sa direction avec autant de haine que de méfiance*

-Vous parlez de fidélité et vous menacez s'il nous arrivait de vous défier et d'annuler notre pacte, mais il ne faudrait pas non plus oublier qu'un contrat se fait entre deux parties.
Nous vous avons déjà prouvé que vous ne nous faites absolument pas peur, par de nombreuses fois Kratos et moi même vous avons défié et térassé. Vous vous dîtes maitre du chaos, mais les Hostiles pourraient bien vous montrer la peur, ne perdez pas ce fait de votre mémoire.


*Je posai un regard rude sur ces êtres qui auparavant servaient de tas de viande bonne à déchiqueter et repris avec calme*

-Ce ne sont pas des menaces, juste des faits. Gardez simplement à l'esprit que vous avez plus besoin de nous que nous n'avons besoin de vous !
Cette alliance ne me déplait pas, mais respectez votre part du marché. Si vous y arrivez, notre règneront sans tarder sur ces terres peuplées de laches et de cul terreux tremblants.


*Laissant mes derniers mots faire leurs effets, je repris place dans l'ombre de mon binome et attendit une réponse*

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Il y a 14 ans | Le 01 Feb 2010 17:45:27
Les dires de Timerlen m'arrachèrent un sourire. Ainsi, même parmi mes futurs alliés, ma véritable identité n'était pas complètement connue. A l'amusement se succéda le doute. Étaient-ils vraiment dignes ? Après tout, le cadeau que je réservais à Goldô et ses hommes était loin au-dessus de tous les rêves les plus fous qu'ils avaient osé imaginer. Comment se faisait-il que ceux avec qui j'allais partager un monde à notre image ignoraient jusqu'à mon nom ?

De nouveau, je réalisais ce tour de passes-passe que j'avais déjà réalisé, il y a des mois, devant mon frère, Yjan. En lettres enflammées s'inscrivit mon nom : Etejena Sihus. Une simple pensée suffit à en faire bouger les lettres, donnant le véritable sens de mon existence : Je suis Aethen. Au moins, les choses devaient être claires. Je ne priais pas Aethen, je n'étais pas un fidèle de la religion chaotique qu'il avait mis en place, j'étais l'âme damnée de cet homme, à qui même l'enfer avait été refusé.

J'espérais que cette explication silencieuse suffirait à convaincre Timerlen qu'il n'était pas question de les arracher à leur dogme, mais plutôt de leur donner un moyen d'arriver au paroxysme de leurs croyances. Certes, je m'étais fait écraser par Yjan et ses sbires de la Dark Alliance... mais j'étais revenu, plus fort, plus intelligent et plus maléfique que jamais. Quiconque se souvenait de mon retour se souvenait aussi de ma terrible force, qui avait suffit à faire tomber Yjan, mon frère ennemi, en un seul coup.

Je me tournais alors vers Goldô.


"Votre question est intéressante, gageons que la réponse le sera tout autant. Depuis l'aube des temps, tous ceux qui ont un jour réclamé une hégémonie ont échoué, un jour ou l'autre. Pourquoi, me direz-vous ? Je pense que le pouvoir suprême ne peut être détenu par une seule personne. Bien que cela me plairait, il est tout à fait hors de question que je règne seul.

C'est pourquoi j'ai formé Dunwich. quand je l'ai rencontré, il était déjà un brillant assassin... Mais il est devenu bien plus à mes côtés, il a tellement appris. Bien vite, il deviendra aussi craint que je ne le suis déjà. Il y a un an, j'aurais pensé qu'un duo maléfique suffirait à plier les Terres d'Argent à ma volonté, à réduire en poussière tout ce qui ne serait pas à mon image. Hélas ! Le juge, mon puissant allié, n'a pas résisté aux coups de la Dark Alliance... J'avais été imprudent, trop sûr de moi... et j'en avais payé le prix fort.

Imaginez, Goldô, imaginez... Une ville fortifiée, menant un commerce régulier et fébrile. Ses femmes, ses enfants, ses tavernes... Ses jardins luxuriants, où il fait si bon vivre... Et puis, imaginez que les gardes s'écrient tout à coup qu'une immense armée s'approche, une armée aux couleurs noires et cramoisies... Imaginez alors cette somptueuse cité, pourquoi pas une capitale, qui s'embrase, ses jardins réduits en cendres, ses femmes qui passeraient alors dans les lits de l'armée attaquante, les enfants capturés pour être endoctrinés afin de répondre aux critères établis...

Les ruines, la désolation. Voici comment je vois l'avenir proche, à vos côtés. Je sens... je sens qu'un nouvel ennemi arrive. Et avec vous, ce ne sera qu'un malaise passager.
"

C'est alors que Bibine, celle qui était devenue au fil des ans l'une des plus puissantes mages de ce monde, me conseilla de respecter, moi aussi, mes engagements. Il était clair qu'ils pourraient me faire payer une éventuelle trahison, mais là n'était vraiment pas mon objectif. J'avais besoin de cette alliance, eux aussi : voila qui devrait les rassurer.

"Alkantar, il est sûr que vous avez largement les moyens de faire régner le chaos. Mais voyez... Il est des herbes magiques qui ne cessent de pousser. Telle l'hydre, on a beau les couper, elles repousseront toujours, et finiront un beau jour par envahir votre jardin. Puis, lorsqu'elles auront de nouveau besoin d'espace, elles infesteront vos maisons, contaminant du même coup tout ce que vous étiez habitué à toucher...

Cette guerre entre nous n'a que trop duré. Vous voulez une victoire simple, rapide et efficace ? Vous voulez un monde chaotique ? Je vous l'offre."

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Il y a 14 ans | Le 04 Feb 2010 19:50:38
Le discussion touchée à sa fin. Les deux partis c'était exprimés librement, peut être trop de notre coté, Dunwich était resté muet, peut être l'était-il vraiment. Ceci étant, il était désormais à mon tour de prononcer les derniers mots concernant ce pacte.

J'étais conscient des avantages que l'on pouvait tirer de cette expérience, car cela en était une.
Des inconvénients ? J'ai cherché et je n'en vois guère. A vrai dire, nous étions libre.
Nous n'étions en aucun cas sous ses ordres et lui ne l'était envers nous.
Nous combattrions ensemble, pour les même causes, chacun à sa manière le résultat étant le seul objectif que nous devions fixer en commun.

Il avait fini de parler.
Je n'avais plus rien à dire, si vraiment j'avais à lui reparler, je savais ou le trouver.

D'un poignée de main et d'un regard franc je concluais ce pacte.
J'adressais un bref sourire et mes dernières paroles furent :


« On aura l'occasion de se revoir pour les préparatifs.
Bon retour et Merci de nous avoir écoutés. »


D'un demi-tour, je rejoins la Karriguel. Kratôs aux commandes, c'est parti.
Je jette un coup d'œil sur chacun des convoyeurs, aucun signes de mécontentement n'est visible, tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes.


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Il y a 14 ans | Le 18 Feb 2010 02:00:47
[Je viens de faire une énorme gaffe ... voulant éditer mon post, j'ai appuyé sur le mauvais bouton ... et je pense qu'il est impossible de faire marche arrière

Bordel ><.

Je ne sais pas si quelqu'un a un screen un copier coller de ce que j'ai fait *rêve*

Niaaaa ><]