Iris, l´histoire d´une fleur vénéneuse.

Iris


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Il y a 14 ans | Le 29 Nov 2009 16:50:32
I. Le continent.





Journal, troisième pleine lune de l’année.

« Aujourd'hui;  
Aujourd'hui, je scelle à tout jamais ma vie sur cette île.
Aujourd'hui, je referme une page, un chapitre, un livre.
Aujourd'hui, je rejoints les terres d’argent; la « vraie » vie commence.
Voilà, ce sera mon dernier message pour toi journal. Tu auras marqué ma jeunesse; tu détiens la vérité me concernant de ma petite enfance à aujourd'hui…

Sur ce bateau qui tangue sur les eaux comme un glaçon dans un verre d’alcool, je voyage vers le port de « silver lake». (Du moins d’après ce que mon dit les anciens du village.) Je n’en sais pas plus, et je n’ose demandé au capitaine de ce rafiot…Il a l’air d’avoir bu un verre, si ce n’est un tonneau, de rhum en trop, les seuls phrases qu’il lance ressemble à des chants pirates entrecoupés d’insulte à caractère perverse.

L’aube se lève, je commence voir des habitations au loin de cette océan orangé, je pense que d’ici une heure j’y serais!
J’aurais tout à construire là bas, ce n’est pas avec mon petit baluchon que je vivrais une vie du luxe et vice mais j’aurais enfin une vraie vie, vivre sur un île à peine plus grande qu’une ville n’est qu’exclusion volontaire…Je n’ai pas envie de ça…

Nous y voilà, je pense que des que je poserais le pied à terre je dirais quelques chose du genre:
« Je me nomme Iris, ne vous fiez pas à mon nom j’ai autant de piquant qu’une rose, l’appétit sanguinaire d’une plante carnivore, la toxicité d’une langue de feu. »
Cela dis…Au lieu de le crier…Je vais le démontrer!

Adieu Journal,
Iris"


Un bateau accosta sur le port de silver lake, une jeune descendit de celui-ci baluchon à la main et sourire aux lèvres.



Iris


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Il y a 13 ans | Le 14 Jul 2010 19:00:51
II. Le port, la ville.


Sortant d’un bateau, une fille regardée à droite et à gauche sur le port.

-Où vais-je aller, j’ai à mangé pour deux jours, il me faut donc des armes.

De la fumée s’échappée d’une maison de chaume un peu plus loin. Sans aucun doute c’est une forge vu la température personne d’autre qu’un forgeron n’allumerait un feu, se disait-elle en avançant vers cette dernière d’un pas sûr.

« Tchink tchink »


-Ah, ce bruit de d’acier frappé, je ne me suis pas trompée! BOOOOOOOONJOUR…


Le stéréotype du forgeron approcha: cette homme mesurant bien deux mètres de haut, chauve, enveloppé, des bras surdimensionnés.

-Qu’est-ce qu’elle veut la tite dame? J’vends pas d’robe moi!
-Tant mieux j’en veux pas, c’est pas pratique pour les déplacements, je cherche plutôt une lame fine et légère pratique pour le combat en « souplesse » et non une arme de barbare qui pèse des tonnes avec lesquelles on tape tout droit, toujours tout droit jusqu’à démolir larme de l’ennemis.


L’homme regarda d’un air étonnant la jeune femme en laissant expirer un petit « hum »; il se retourna et alla dans la pièce du fond, on entendait à nouveau les « tchink tchink »

-Il va pas bien lui, il prend ma proposition à la légère…Peut-être pense t-il que j’ai pas les moyens! Ma foi, c’est vrai!

[i]En regardant autour d’elle, Iris aperçu un carriole avec à son bord un homme noblement vêtu…Elle s’approcha l’air de rien et aperçu une jolie bourse accrochée à son ceinturon. Ni une ni deux, après un regard furtif pour savoir s’il était protégé par des assassins ou gardes qui l’informa sur le faite que non, elle entra. L’homme ne bougea pas, ne prononça mot, et ne cligna même pas des yeux…Il était déjà mort; poignardé.


- ça m’évitera bien des soucis; il a l’air crevé depuis un moment le bougre…

Elle pris l’or, puis sortie furtivement comme elle était entrée sans même se poser une question quant à la mort de cette homme…Elle retourna auprès du forgeron, cette fois elle ne resta pas au pas de la porte et n’annonça pas non plus sa venu. En entrant elle vit à quel point le forgeron était doué, des lames d’exceptions était accrochées aux murs pourpres et poussiéreux, après cette intermède qui aurait réjouit les yeux de tout connaisseurs, elle alla dans la pièce la plus chaude, le lieu de travail du forgeron.

-Te r’vla toi! Je viens à peine de finir, la tite’ lame pour la tite’ Enofopse! Il vaut mieux la laisser dans l’eau froide encore un peu! Comment une fille Enofopse a-t-elle atterrit ici? T’viens d’arriver dans l’vrai monde c’est ça?!
-Une seconde, vieux bonhomme, comment tu connais mes origines?
-Aha, surprise, le tatouage sous ton œil! J’en connais pas plus sur ton peuple que ça, juste comment les reconnaître et qu’ils viennent d’une île dont personne n’a la localisation! Mais…si tu m’en dis plus, je t’offre cette arme à titre gratuit! J’suis sur que tu vas accepter; rejoins moi dans la maison près du pommier à la sortie d’la ville ce soir, on parlera autour d’une tite’ bibine!
-C’est pas tenu secret…Alors pourquoi pas! À ce soir dans ce cas!

Iris partie aussitôt, sans négocier quoique ce soit…Rien ne l’empêchais de révéler des choses sur son peuple et comme elle pouvait gardé l’argent pris au noble, elle s’empressa de le dépenser avant le soir!

Iris


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Il y a 13 ans | Le 14 Jul 2010 19:06:36
III.L'île

Cela faisais trois heures, Iris n'arrivait toujours pas à croire qu'elle aurait son épée contre de simples mots.
Elle partie vers la maison dite. Elle vit le pommier de très loin, il devait être au minimum centenaire. La maison était d'un banal, mur en pierre, porte en bois sale, fenêtres grisâtres. Elle passa par dessus en barrière en bois, et frappa à la porte. Ni une ni deux elle entendit un cri,


-ENNNNTRE GAMINE!

Elle s'exécuta, elle poussa la porte qui elle poussa un couinement. A l'exemple de la porte et des fenêtres, la maison était poussiéreuse avec des taches de graisses. Iris avança, assez vite elle arriva dans le salon. Une table, trois chaises, un fauteuil, une cheminée...Rien d'autre! Même pas une décoration!
D'une marche lente, le forgeron sorti d'une pièce qui était probablement la cuisine deux bières à la main.


-Voilà les bibines! Elle sont fraiche et faites avec du houblon de qualité! Assis-toi et parle donc! S'écria le forgeron en tendant une bière.

Iris pris la bière par politesse, elle ne buvait pas ce genre de breuvage, et s'assit sur une chaise. Le forgeron d'une politesse digne d'un barbare s'allongea dans le fauteuil.

-Par où commencez, je suis Enofopse donc je viens de Enofopsia nommé aussi: L'île Sainte des loups.

Il se leva du fauteuil, et se mit sur une chaise en face, d'un regard interrogateur. Iris reprit,

-Comme le dit le surnom de l'île, cette île possède seulement deux mammifères: Loup et humain. Dès qu'un humain nait, un loup apparait dans la cascade dans la cascade Enofopsia. Chaque loup possède un tatouage, un peu comme un signe de reconnaissance, il est donc de tradition tatouer la même chose sur le nouveau née...

Iris soupira, en regardant l'homme,

-Voilà, peut-être que tu as des questions vieux bonhomme!
-Bien sûr! Pourquoi personne ne sait où elle est? Quel est le lien entre l'homme et le loup?


Iris se demandait en quoi cela pouvait être intéressant, mais ne dis mot à propos de cela:

-Certaines personnes savent, ce sont les marins de la communauté..Je n'ai pas le droit d'en dire plus sur la communauté à part qu'elle regroupe: Les anciens de l'île, des marins, certains loup-garou, les élus et quelques maitres artisans. Pour le lien, l'homme et le loup grâce à leur tatouage peuvent communiquer par la pensé, ils grandissent ensemble et quand ils ne font plus qu'un ils fusionnent. Autant dire que la plupart ne fusionnent jamais! Pour ceux qui fusionnent, passe au rang d'élus et peuvent quitter l'île pour rejoindre le monde normal!

Le forgeron avala sa bière cul-sec, et se dirigea vers la cuisine. En revenant il déposa l'arme sur la table.

-Voilà pour toi, je te remercie...Je vais t'avouer que je suis tombé amoureux et mis enceinte une Enofospe il y a quatre ans..Pour mettre au monde l'enfant elle du retourner sur l'île...Depuis je ne l'ai plus vu..Si je t'ai bien suivit pour entrer dans la communauté et la rejoindre je dois soit devenir un loup garou, soit un maître forgeron..

Iris se leva, fit un signe de tête et sortie de la maison, elle voyait bien que le forgeron était nostalgique et qu'il valait mieux le laisser là. Seul avec lui même.

Arme à la main, elle reprit la route.