I. Le continent.
Journal, troisième pleine lune de l’année.
« Aujourd'hui;
Aujourd'hui, je scelle à tout jamais ma vie sur cette île.
Aujourd'hui, je referme une page, un chapitre, un livre.
Aujourd'hui, je rejoints les terres d’argent; la « vraie » vie commence.
Voilà, ce sera mon dernier message pour toi journal. Tu auras marqué ma jeunesse; tu détiens la vérité me concernant de ma petite enfance à aujourd'hui…
Sur ce bateau qui tangue sur les eaux comme un glaçon dans un verre d’alcool, je voyage vers le port de « silver lake». (Du moins d’après ce que mon dit les anciens du village.) Je n’en sais pas plus, et je n’ose demandé au capitaine de ce rafiot…Il a l’air d’avoir bu un verre, si ce n’est un tonneau, de rhum en trop, les seuls phrases qu’il lance ressemble à des chants pirates entrecoupés d’insulte à caractère perverse.
L’aube se lève, je commence voir des habitations au loin de cette océan orangé, je pense que d’ici une heure j’y serais!
J’aurais tout à construire là bas, ce n’est pas avec mon petit baluchon que je vivrais une vie du luxe et vice mais j’aurais enfin une vraie vie, vivre sur un île à peine plus grande qu’une ville n’est qu’exclusion volontaire…Je n’ai pas envie de ça…
Nous y voilà, je pense que des que je poserais le pied à terre je dirais quelques chose du genre:
« Je me nomme Iris, ne vous fiez pas à mon nom j’ai autant de piquant qu’une rose, l’appétit sanguinaire d’une plante carnivore, la toxicité d’une langue de feu. »
Cela dis…Au lieu de le crier…Je vais le démontrer!
Adieu Journal,
Iris"
Un bateau accosta sur le port de silver lake, une jeune descendit de celui-ci baluchon à la main et sourire aux lèvres.