La maturité m'avait gagné, elle m'avait envahie au plus profond de mon être, j'étais le retour de l'inévitable, une machine intraitable, lancé comme un taureau lors d'une corrida, l'inépuisable sentiment de discorde, le cheminement même d'un fleuve qui songe, avec le gout du meurtre au fond de la moindre particule de roche planant a même le sol de celui-ci, une légende à la couleur de mythe.

Un retour plus que improbable, un soupçon non révélé, la stupéfaction au sens le plus propre, une appellation spécifique, celle de Alésiô, fils illégitime de MelziÖ, ancienne gloire perdue dans l'oublie, mais tellement proche de la surface de la reconnaissance.

Peu de gens connaissent mon histoire, indissociablement liés à celle de Rohvan, mythe pour la plupart, indifférence pour d’autres.

Nous avions marqué notre époque du sang de nos victimes, infligeant régulièrement un respect mutuelle à celle-ci, nous laissant paraitre un côté de sympathie, côté qu’ils nous arrivaient parfois de faire jouer à notre avantage, comme bien de monde l’avait fait avant nous.

Je m’étale face à vous, de nouveau, avec des fondements de renouveau, aussi bien applicable à ma personne, qu’au monde qui m’entoure.

C’est seul que je réaliserai ce long périple qui m’attend, mais c’est le cœur accompagné de mes anciennes gloires que je ferais face à ces obstacles.

La pensée de mon binôme sera toujours présente et cela, personne ne me l’enlèvera...