Descente aux enfers

Membre supprimé
Il y a 15 ans | Le 18 Mar 2009 11:34:00
Le jour venait de se lever et j’étais assis là, sur un rocher admirant tant bien que mal le soleil qui s’offrait à moi.
La journée s’annonçait excellente, un petit vent venait de temps à autre effleurer ma joue, j’aimais cette sensation de fraicheur et de pureté.
Je ne savais quoi faire, je me levai. Ma jambe me faisais toujours autant mal … Aucun magicien, aussi puissant qu’il le puisse n’avait réussit à la guérir.
Je fis quelques pas, au loin je pouvais apercevoir ma forteresse, endroit où j’avais passé de longues années, pour chasser et me divertir avec mes amis … L’endroit que j’avais moi même crée et fondé et que j’avais nommé « Le sanctuaire des Cieux »
Je pris le premier sentier qui s'offrait à moi, j’avais envie de me promener, respirer cet air pur matinal, qui purifie un corps et une âme, après tout, cet endroit se nomme les Cieux, l’air ne peut y être que bon.
Cette douleur était persistante, elle ne s’arrêtait plus. Après quelques pas, je perdis l’équilibre et tombai sur le sol, manquant de peu le rocher qui n’attendait que mon crâne …


Te voilà beau mon vieux, à quoi ça te sert d’être réputé comme le plus agile de ce monde si tu ne sais plus tenir debout

Je portais toujours avec moi cette fameuse lanterne, ainsi que les autres équipements du vieil homme que l’on nommait Le Père Fouettard .Je me trouvais changé lorsque je les portais … Mon cœur devenait de pierre … et c’était d’autant plus vrai au moment de brandir sa lanterne … Ma douleur à la jambe n’était plus … Je pouvais à nouveau marcher comme si de rien n’était. Cet équipement est maléfique … J’en suis persuadé … Cet homme était mauvais, Dieu seul sait quels sont les pouvoirs qu’il à introduits dans ses équipements …
J’avais de nouveau mal … Cette douleur me paralysa … elle n’était plus sur ma jambe, mais elle s’était logée dans mon torse … Ce n’est pas la première fois que cela arrivait … Du moment que je revêtais cet équipement gris et noir elle me saisissait …
Je devais m’en débarrasser …
Je les retirai une par une et les entassai près d’un rocher … Je devais les brûler et ainsi son pouvoir néfaste ne pourrait m’atteindre à nouveau …
Je connaissais encore un vieux sort que l’on nomme « braise », cette formule était assez simple et ainsi je pourrai détruire ces pièces …
Je regardais les flammes dansées entre elles, une large fumée noire s’échappait du foyer …
J’étais triste … de si jolies pièces … quel gâchis …
Le foyer diminuait peu à peu … il ne resterait plus qu’un tas de cendre dans quelques minutes.
Je m’appuyai contre un arbre, regardant ce qu’il restait des pièces que j’aimais tellement …
Je regardai une dernière fois ce tas de cendre qui représentait les six pièces Fouettard, et pris la direction de mon « Antre »
Je marchais doucement … J’avais la tête dans les nuages, repensant à ce que je venais de faire … Cette douleur à la poitrine n’avait pas disparue … au contraire … elle se faisait de plus en plus insistante … J’avais mal … de plus en plus mal … Cette douleur devenait intenable …
Je m’écroulai, cette douleur … Je ne la supportais plus …
Une phrase résonna dans ma tête, une voix stridente et désagréable me murmura quelques paroles :

Je t’avais confié une mission … Porter et honorer mes équipements quoi qu’il arrive … En les détruisant tu t’es détruit pauvre fou … La mort sera ton châtiment pour m’avoir désobéi …

Non … Comment est-ce possible ? Les pouvoirs néfastes de ces équipements dépassent l’entendement …
J’étais à deux pas des miens … Un grand nombre de mages pourraient m’aider et arrêter ce sortilège … Je n’arrivais pas à crier … la douleur était telle que mes cordes vocales était pétrifiées …
J’étais là, allongé sur le sol, à quelques pas de l’entrée du « Sanctuaire ».
Je ne pouvais plus rien faire … la douleur me coupait le souffle …
Le froid prenait petit à petit possession de mon cœur … Le vide s’emparait de mon âme …
L’air me manquait cruellement … Mon cœur battait au ralenti …
La douleur s’arrêta … Mes yeux se fermèrent …

Je me nomme Jakus … Je suis mort ce mardi, devant l’œuvre de ma vie que j’avais appelé « Les Cieux » … Je me suis frotté aux maléfices. Je me suis perdu. J’y ai perdu la vie …

...Ma vie.


Membre supprimé
Il y a 15 ans | Le 20 Mar 2009 11:27:57
Le jour venait de se lever et j’étais assis là, sur un rocher admirant tant bien que mal le soleil qui s’offrait à moi.
La journée s’annonçait excellente, un petit vent venait de temps à autre effleurer ma joue, j’aimais cette sensation de fraicheur et de pureté.
Je ne savais quoi faire, je me levai. Ma jambe me faisais toujours autant mal … Aucun magicien, aussi puissant qu’il le puisse n’avait réussit à la guérir.
Je fis quelques pas, au loin je pouvais apercevoir ma forteresse, endroit où j’avais passé de longues années, pour chasser et me divertir avec mes amis … L’endroit que j’avais moi même crée et fondé et que j’avais nommé « Le sanctuaire des Cieux »
Je pris le premier sentier qui s'offrait à moi, j’avais envie de me promener, respirer cet air pur matinal, qui purifie un corps et une âme, après tout, cet endroit se nomme les Cieux, l’air ne peut y être que bon.
Cette douleur était persistante, elle ne s’arrêtait plus. Après quelques pas, je perdis l’équilibre et tombai sur le sol, manquant de peu le rocher qui n’attendait que mon crâne …


Te voilà beau mon vieux, à quoi ça te sert d’être réputé comme le plus agile de ce monde si tu ne sais plus tenir debout

Je portais toujours avec moi cette fameuse lanterne, ainsi que les autres équipements du vieil homme que l’on nommait Le Père Fouettard .Je me trouvais changé lorsque je les portais … Mon cœur devenait de pierre … et c’était d’autant plus vrai au moment de brandir sa lanterne … Ma douleur à la jambe n’était plus … Je pouvais à nouveau marcher comme si de rien n’était. Cet équipement est maléfique … J’en suis persuadé … Cet homme était mauvais, Dieu seul sait quels sont les pouvoirs qu’il à introduits dans ses équipements …
J’avais de nouveau mal … Cette douleur me paralysa … elle n’était plus sur ma jambe, mais elle s’était logée dans mon torse … Ce n’est pas la première fois que cela arrivait … Du moment que je revêtais cet équipement gris et noir elle me saisissait …
Je devais m’en débarrasser …
Je les retirai une par une et les entassai près d’un rocher … Je devais les brûler et ainsi son pouvoir néfaste ne pourrait m’atteindre à nouveau …
Je connaissais encore un vieux sort que l’on nomme « braise », cette formule était assez simple et ainsi je pourrai détruire ces pièces …
Je regardais les flammes dansées entre elles, une large fumée noire s’échappait du foyer …
J’étais triste … de si jolies pièces … quel gâchis …
Le foyer diminuait peu à peu … il ne resterait plus qu’un tas de cendre dans quelques minutes.
Je m’appuyai contre un arbre, regardant ce qu’il restait des pièces que j’aimais tellement …
Je regardai une dernière fois ce tas de cendre qui représentait les six pièces Fouettard, et pris la direction de mon « Antre »
Je marchais doucement … J’avais la tête dans les nuages, repensant à ce que je venais de faire … Cette douleur à la poitrine n’avait pas disparue … au contraire … elle se faisait de plus en plus insistante … J’avais mal … de plus en plus mal … Cette douleur devenait intenable …
Je m’écroulai, cette douleur … Je ne la supportais plus …
Une phrase résonna dans ma tête, une voix stridente et désagréable me murmura quelques paroles :

Je t’avais confié une mission … Porter et honorer mes équipements quoi qu’il arrive … En les détruisant tu t’es détruit pauvre fou … La mort sera ton châtiment pour m’avoir désobéi …

Non … Comment est-ce possible ? Les pouvoirs néfastes de ces équipements dépassent l’entendement …
J’étais à deux pas des miens … Un grand nombre de mages pourraient m’aider et arrêter ce sortilège … Je n’arrivais pas à crier … la douleur était telle que mes cordes vocales était pétrifiées …
J’étais là, allongé sur le sol, à quelques pas de l’entrée du « Sanctuaire ».
Je ne pouvais plus rien faire … la douleur me coupait le souffle …
Le froid prenait petit à petit possession de mon corps … Le vide s’emparait de mon âme …
L’air me manquait cruellement … Mon cœur battait au ralenti …
La douleur s’arrêta … Mes yeux se fermèrent …

Je me nomme Jakus … Je suis mort ce mardi, devant l’œuvre de ma vie que j’avais appelé « Les Cieux » … Je me suis frotté aux maléfices. Je me suis perdu. J’y ai perdu la vie …

...Ma vie.

Membre supprimé
Il y a 15 ans | Le 20 Mar 2009 22:24:28
Triste tragédie , mon coeur s'en va avec toi , tu laisse dèrrière toi des Orphelins qui ont perdu leurs père.

Les Paroles D'un homme Ont un Prix, Le Prix de la Mort. Le siLence Nous Donnent La vie , Soit t-il , Finissons Sourd et Muet dans ce Mondre Cruel

Adieu Jakus :mecry: T'aiiiiiime, IN MEMORIES