L'avant...

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Il y a 15 ans | Le 28 Jan 2009 13:20:04
Chapitre I : Un nouveau héro...




Les pleures d'un nourrisson retentissaient dans la forêt d'orient. Étant située entre les champs et le petit village de Biby's city, les paysans rustauds qui partaient au travail devaient obligatoirement la traverser. Justement, après une rude récolte, le couple Jaïna et Griob virent le petit bébé abandonner.

- Hep Jaïna ! Ta vus le petit truc derrière l'arbre là ?
- Griob ! Mais c'est un enfant ! Vite ramasse le !
- Namého ! Pourquoi moi ! Tu sais très bien que je sais pas les porter ! Pis, avec mes mains de paysans j'lui ferais mal !


Après un long soupire méprisant, la femme se décida à prendre le rejetons dans les bras. Par la suite ils décidèrent d'adopter le petit homme. Le couple n'avait malheureusement plus le temps d'aller aux champs avec leur enfant sur les bras. Jaïna qui était un vrai petit cordon bleu, eu l'idée d'ouvrir une auberge sur la place de leur village, non loin de leur maison. Comme cela, ils pourraient élever leur fils sans problème financier.

Bien des années passèrent...


- Papaaaa ! Mamannn ! Un dragons des forêts pour la table 10 !

Le petit garçon couru à l'étage pour chercher la chope pleine d'alcool. Avec plus d'attention cette fois-ci il descendit les escaliers pour apporter la boisson aux deux touristes encapuchonner qui l'attendaient avec impatience. Juste après cela, un homme saoul entre brusquement par la porte. Il chantait une vieille chanson de pirate :


Nous étions quinze sur le coffre du mort...
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !
La boisson et le diable ont expédié les autres,
Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !



Il s'assit à une table et cria sur le pauvre senior du village, qui, tremblotant, avait renversé sa chope près de lui... L'homme fit un véritable esclandre, il lança deux ou trois jurons sur le pauvre vieillard, quand le garçon l'interrompit.

- Laisser le tranquille sale gredin ! Il ne vous a même pas mouillé la manche de vos effets !
- Hic ! Que veux-tu misérable ! Je devrais te trancher la gorge ! Hic... Perso...Pers...


Le blême et sale épouvantail de pirate s'écroula, ivre mort. Les deux individus vêtu d'une cape et d'une capuche se levèrent puis l'un de annonça :

- Restez calme ! Nous sommes des soldats de l'armée argentée, nous allons nous occuper de lui.

Les soldats se dirigèrent vers le pirate et l'attrapèrent par les bras. Ils saluèrent la foule et repartirent sur leur monture. Après le hennissement des chevaux, on put entendre résonner l'éternel refrain que chantait l'homme au tricorne.

- Santo ! Qu'est-ce qu'il ce passe ici !

Jaïna descendit rapidement les escaliers. Très vite, les paysans crièrent le nom du petit homme qui, si vaillamment, défendit le pauvre petit vieux du village. Santo expliqua ce qui c'était passer à sa mère, et, toute émue, elle décida de fêter ca avec tous les habitants du village.

Le soir même, les villageois dansaient autour du feu, chantaient, et fredonnaient ironiquement la chanson pirate....

Yo-ho-ho ! et une bouteille de rhum !


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Il y a 15 ans | Le 28 Jan 2009 14:04:55
Chapitre II : L'armée argentée.



Santo se reposait près de la fontaine de Biby's city. Il était allongé, une brindille en bouche, lorsqu'il entendit du bruit. Des bruits de pas en rhytme. L'homme releva la tête et observa. Un groupe de personne approchaient, d'un pas millitaire. Elles étaient vêtues d'une cape et d'une capuche.

* Ils me disent quelque chose... Mais qui est-ce ? Ah, ça y est ! Je me souviens ! Ce sont des soldats de l'armée argentée ! *

- Halte ! La diligence ne devrait plus tarder. Nous dormirons dans ce village ! Installez le campement !

L'homme qui commandait la marche porter sur sa cape une broche qui formait une étoile. Après avoir annoncé la halte, il ordonna à un chevalier monté de sauter à terre.

-Très bien, je te confis le camp. Quant à moi je vais prendre ton animal et chevaucher jusqu'à la diligence qui devrait nous rejoindre.

Le commandant venait seulement de partir que Santo se précipitait déjà auprès des soldats. Hésitant il arpentait les chemins qui commencaient à être visible entre les tentes à moitié montées, les chevaux endormis et les hommes assis, gourde à la main. Un jeune guerrier lui adressa un bonjour :

- Salut ! Que fais-tu là ? Tu viens visiter ? Héhé...
-Euh... Non. Je me demandais pourquoi êtes-vous venus.
- Nous nous dirigeons vers le lac.
- Vers le lac ! Mais pourquoi ?
- Quoi ? Tu ne sais pas ? Il y a le château de l'armée argentée là-bas ! Et je vais y être formé. Comme beaucoup de personnes ici !
-Tu vas te faire former ? Mais pourquoi ? Tu n'es pas déjà un soldat.
- Rooh ! Tu comprends rien ! Je ne suis qu'un apprenti ! Je me suis décidé à rejoindre l'armée il y a peu. Zut ! J'en oublie presque les bonnes manières ! Je m'appel Ducso !
-... Regarde ! C'est vous qui avez allumez le feu dans la forêt là-bas ?


Au regard apeuré de la jeune recrue, Santo comprit vite que c'était mauvais signe. Une dizaine de personnes en armure pénétrèrent dans la sombre forêt, et, d'un effrayant cri de guerre, engagèrent le combat...

- Vite ! Il faut les aider ! Une arme... Vite une arme ! Toi ! Tu as une arme non ?
- Les apprentis non le droit qu'à une dague.
- Donne la moi !
- Mais, tu n'es même pas apprentis ! Tu ne sais pas te battre je me trompe ?
- Oui ! Mon oncle est forgeron, et je sais manier une arme !


Très rapidement, le jeune homme tendit sa dague au fils des deux aubergistes. Il se dirigea courageusement vers la diligence en feux. Le chaos reigner dans la forêt, les féroces bandits croisaient le fer avec les vaillants soldats. Santo lança sa dague sur le premier bandit venue. Dans un mouvement rapide il récupéra la dague logée entre les deux yeux du flibustiers, et, engagea à son tour le combat...

Une aube rouge c'était levée... Bien loin était déjà les affrontements de la veille pour le jeune aubergiste. Le commandant s'approcha de lui et l'invita à s'asseoir.

- Tu es un grand guerrier mon petit, il a bien longtemps que je n'ai pas combattus... J'ai perdu la main. Mais, j'ai appris à observer. Je voudrais que tu nous rejoignes...
- J... Je ne sais pas. Vous me faites trop d'honneur mais, je ne suis qu'un simple aubergiste !
- Ah ha ! Tu as vu comment est-ce que tu manies une arme ? Et tu veux me faire croire que tu n'es qu'un simple aubergiste ?!
- C'est mon oncle qui ma appris à me battre ! Et j'ai emprunté la dague à un apprentis !
- Et alors ! Est-ce une excuse ? Je veux vous voir avec mes hommes !
- Je...


Il ne put rien dire de plus. Une guérisseuse lui avait coupé la parole :

- Commandant, l'équipe des guérrisseurs est arrivée. Nous attendons vos ordres.
- Occupez-vous des blessers, et prennez ce jeune homme avec vous, apprenez lui à soigner !
- Oui monsieur !
- Je sais soigner ! intervint brusquement le jeune homme. Je connais les sors de soin !


L'aubergiste suivit la femme qui se dirigeait vers les victimes de la petite guerre. Ils s'approchaient chacun de leur côté d'un soldat. Santo tendit les mains près de lui et prononça une formule pour le soigner :

Bloke vulnero pro vis ullus bouts , ago. Pectus pectoris protraho vestri parvulus !


L'homme ouvrit les yeux et se releva doucement.

- Vous m'avez guérri ! Je vous en suis très reconnaissant ! Merci !

Un homme, deux hommes, et bientôt tout le régiment fut remit sur pied. De retour au camps, bouleverser par la proposition du commandant, Santo se reposa chez lui, et fit par de sa journée à ses parents.

Deux jours plus tard, il était déjà vêtue de ma longue cape de l'armée, la dague accrochée à la ceinture.

- En avant... MARCHE !

* Et voila, je quitte mon village... Ils me manqueront tous... Au revoir... Adieu ! *

Les soldats reprirent leur marche vers le lac...

Après de long jour de marche, ils arrivèrent enfin au rive du lac. Santo fermer la marche, il était le dernier à apercevoir le château. Des fées virevoltaient autour de la grande batîsse, des centaures se tenaient droit devant la gigantesque porte en bois qui servait d'entrer.

- Bienvenue Commandant ! Le roi vous attend dans la salle du trône... Je m'occupe des présentations... Que tous les apprentis me suivent !

Toutes les personnes concernées se dirigèrent dans une salle avec quatre personnes dedans.

- Bien, je vous présente vos professeurs : M. Veneficus, il vous apprendra la magie, Mme. Ziot, elle vous aidera à maitriser l'arc et à développer vôtre agilité Mme. Cogency, elle vous transmettra sa connaissance du combat. Et enfin, M. Irislave, il connait tout sur ces terres, pour une question sur le monde, c'est à lui qu'il faut demander ! Bon et bien je vous laisse !

Le majeur d'homme repartit sur les talons et les laissa seul.

Santo appréciait déjà ce lieu, il ne se doutait pas que sa vie allait considérablement changer....

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Il y a 15 ans | Le 05 Mar 2009 15:37:11
Chapitre III : Les trois talents.



-Très bien, c'est à vous jeune homme !

Santo se leva lourdement et attrapa l'arc posé près de la cible... Le silence envahissait le stand d'entraînement. Le jeune homme tendit l'arme qu'il avait en main sous la sévère observation de leur professeur, Mme Ziot. Il regarda doucement les alentours : un magnifique chêne surplombait les lieux, l'herbe était verdoyante et le soleil avait atteint son zénith...

La jeune recrue reprit son souffle, D'un regard pétrifiant, il fixa la cible. Une légère brise balaya l'horizon... D'un geste brusque, Santo décocha le flèche qui alla s'enfoncer dans la zone rouge de la cible.

-Yeahh ! En plein dans l'mille ! annonça-t-il fièrement.

Sous l'imposante l'ombre du grand arbre, un homme accompagné de Ducso marmonna :

-Encore ! Ah ! Santo est vraiment le plus fort au tire à l'arc ! Je comprends pas pourquoi j'y arrive pas !
-Te plein pas Keko ! C'est toi le meilleur en magie !
répliqua Ducso. Et puis, tu peux pas lui en vouloir !
-Mouais ! D'ailleurs, c'est à moi ! disait-il en se levant.

La jeune personne prit doucement l'arme des mains de Santo pour se mettre, lui aussi, face à la cible. La concentration de celui-ci ne se fit pas autant ressentir que son amis, quelques rires moqueurs pouvaient se faire entendre. Prenant son courage à deux mains, Keko tendit l'arc de toutes ses forces, visa le mieux qu'il le pouvait, et tira... Malheureusement, la réussite ne l'attendait pas au tournant : la flèche passa à côté de la cible pour s'écraser lamentablement au sol. La plupart des personnes présente éclatèrent de rire, mis à part ses deux jeunes amis.

-Humpf ! Il va falloir travailler ça ! Jeune homme ! lui reprocha Mme Ziot.

Se rapprochant de ses amis, le jeune homme leur grommelait :

-Pff ! J'suis nul !

L'entraînement battait son plein, quand, soudainement, une magnifique petite fée vint les interrompre pour les prévenir de leur prochaine matière. D'une voix stridente, elle hurla pour qu'on l'entende.

-Hum, hum, LE COURS DE SORCELERIE APPROCHE ! RENDEZ-VOUS DANS LA SALLE APPROPRIEE !

...

Une fois qu'ils avaient quittés le champ de tire, les trois amis continuèrent de discuter.

-Ah enfin une matière que j'aime ! annonça Keko.



Après avoir traversé de long couloir, noir de monde, et monté de nombreux escaliers affaissés, les trois jeunes hommes ainsi que leurs compagnons arrivèrent dans la salle où ils étaient attendu. Toutes les recrues s'installèrent dans un énorme brouhaha. C'était un vieillard qui les attendait. Le vieux gâteux, oui, c'est ainsi qu'on le désignait à l'époque.. M. Veneficus, qui n'était guère imposant, devait hurler pour se faire entendre.

-Du calme ! Du calme !

Une fois le silence revenu, le professeur continua d'une voix plus douce.

-Bien ! Aujourd'hui, nous allons apprendre le sort de destruction !

Le vieil homme s'arrêta à cause d'une toux. Après quelques minutes, il reprit son souffle, et poursuivit.

-Vous avez tous une poupée en porcelaine devant vous. Faites comme moi.

L'homme prononça quelques formules incompréhensibles et fit exploser l'objet devant lui. Tous les élèves essayèrent de reproduire se qu'ils avaient vu, en vain !

-J'essaye ! chuchota Santo.

Il prononça lui aussi les formules mais, sa poupée, elle, s'envola et se dirigea droit sur leur professeur. Dans un immense fracas, la vieille personne se jeta au sol pour éviter le projectile, faisant tomber avec elle de vieux grimoires, et quelques rares parchemins. L'être de porcelaine, lui, se brisa sur le tableau noir.

-Et bien ! Vous êtes plus alaise un arc à la main mon jeune ami !
-Moi j'vais essayer !
annonça royalement Keko.

Tous les yeux se braquèrent sur lui. Il récita majestueusement les formules magiques, et la poupée de porcelaine explosa en mille morceaux.

-Bravo ! Quel maîtrise ! Félicitation !
-Super !
répondit-il fièrement.

Après quelques heures d'entraînement, ce fut la même fée qui vint les prévenir du cours suivant.

...

Les trois jeunes amis, qui se rendaient dans la salle suivante, discutaient tranquillement.


-Du combat ! Enfin ! On va s'amuser ! intervint Ducso.
-Tu parles ! répliqua Keko. J'suis un intellectuel ! Pas un guerrier ! marmonna le jeune magicien.
- Haha ! Oui, en tous cas, je ne risquerai pas de tuer notre professeur avec une poupée ! répondit Santo en riant.

Après avoir traversé la tour, ils arrivèrent dans les lieux d'entraînement.

La femme d'âge mûre qui les attendaient dans la salle, s'exprimait d'une voix aigu et cassé à la fois, une voix que la plupart des personnes qualifiaient d'insupportable.

-Assez ! hurla-t-elle pour calmer l'assistance. Nous allons travailler le désarmement ! Un volontaire ?

Une personne assise au premier leva brusquement la main.

-Moi ! Moi ! criait-il.
-D'accord, alors Ducso, viens ici. annonça leur professeur à la voix stridente.

L'homme se leva, et s'approcha doucement. Chacune des deux personnes empoignèrent une lame finement forgée. Ils se mirent en garde, et commencèrent à combattre. Mme Congency désarma son jeune adversaire qui de son être tout entier s'écrasa au sol dans un puissant fracas. L'assemblée pouffa de rire.

-Ouah ! Je peux essayer ? demanda Ducso.
-Vous aurez du mal à me faire tomber jeune homme ! Mais soit, vous pouvez essayer ! répondit-elle avec arrogance.

Ils se mirent à nouveau en garde, et reprirent le combat. Après quelques infructueux essaies, le jeune guerrier désarma son adversaire qui trébucha et tomba lourdement elle aussi.

-Ha ! Trop cool ! disait fièrement Ducso en levant son épée .
-Oh ! Hum ! Bien, le cours est terminé ! Le roi vous attend.

La classe entière se leva et se dirigea dans la gigantesque pièce où se trouvaient le roi et son trône.

Le souverain s'appuyait sur un somptueux sceptre, et portait sur sa tête une couronne, ornée de pierres précieuses. Après quelques instants, il annonça.

-Bientôt cinq mois... Cinq mois d'entraînement, cinq mois d'apprentissage, cinq mois de dur labeur... Mais ça n'est pas fini.

D'un regard de glace, il observa les personnes qui l'entouraient.

-Il vous reste sept ans... Durant ces sept ans, vous vous sentirez observé, oppressé... Et la plupart du temps, ça sera vrai.. Vous avez pratiquement tous découvert votre talent. Mais croyez moi pour vous améliorer, ça ne sera pas tous le temps une partie de plaisir !