Depuis trop longtemps, ces terres étaient tranquilles, trop tranquilles. Et depuis quelque temps, une nouvelle force parcourait les veines de Schtrow. Une nouvelle connaissance, tout du moins. Et elle comptait bien s’en servir pour réveiller un peu les guerriers tapis depuis bien trop longtemps dans leur demeure.

Oh, non, elle n’irait pas les chasser ! Elle les appâterait, par une nouvelle quête. Une quête au meurtre, à la violence, aux oisifs. Pour tous ceux qui dormaient dehors, persuadés que ces terres ne sont qu’un havre de paix, où on peut se permettre d’ignorer les assauts des quelques éveillés.

Cela n’avait que trop duré, et Schtrow se rendait, d’un pas décidé, sur la place publique, pour tenter de motiver les foules.

Amis, et ennemis !

Ecoutez-moi, ne serait-ce que quelques minutes !

Je vous propose, à tous, d’organiser une nuit de terreur, une nuit sanglante, d’une violence sans pareille ! Oh, vous pouvez rire, cela parait ridicule, j’en ai conscience. Mais je souhaite réellement vous voir tous, coude à coude, à chercher à atteindre le même objectif que moi : Le retour de la méfiance, où que l’on se trouve sur ces terres.

Je me souviens de ma jeunesse, je ne pouvais rester quelques minutes en place, sans voir les lames de mes assassins tenter de trancher ma gorge. Mais maintenant, ce temps est révolu, la chasse aux monstres est rendue plus aisée, par ce manque de tueurs.

Réveillons-nous, nos bas instincts, nos faibles désirs. Regroupons nous pour, le temps d’une nuit, prouver que ces terres ne sont pas mortes, et qu’il existe toujours des hommes et des femmes, de toutes constitutions, prêts à se réunir, pour faire bouger les choses.

Elle espérait avoir quelques réponses, pour que cette nuit de la terreur reste inoubliable, pour qu’à jamais, on se souvienne de ce jour où, lassés de cette inactivité, des dizaines de personnes s’étaient regroupées pour une marche dévastatrice.

Elle attendait des réponses, certes, et elle s'était attendue à ce genre de discours, pathétiquement pacifiste, tout aussi ridicule que ses propres paroles. Elle le regarda, l'observant des pieds à la tête.

Elle partit d'un léger rire, lui souriant tristement.

J'aime ton discours un peu trop idéaliste, je l'ai longtemps tenu. Puis, j'ai rencontré d'autres hommes, qui n'était pas contre un peu de sang. Serait-ce ce dont je manque? Hum...

Elle prit une mine de circonstance, réfléchissant sur ses besoins, ses envies, ses désirs.

Mais là n'est pas la question! Tu dis souhaiter faire bouger ces terres, et bien, oppose toi effectivement à mon entreprise, je tenterais, de mon côté, de faire bouger les oisifs, de les faire réagir, pendant que tu clameras tes discours de lâche. Après tout, chacun peut choisir sa voie, tente donc de contrecarrer mes plans, ce ne sera que plus amusant pour nous!

Je lâche emprise face a la crise

Déchaine ma rage comme sur un casting

Alésiô excelle, s'aime, se vénère

Créatif, explicite, il ne flanche guère

Œil rouge déchainé comme la braise

Telle un vampire il en aspire les âmes de ces terres

Bonté même tout en étant discorde au redoutable flair

Alésiô respire, imbibe ses narines de cette senteur parfum guerre

Sur ces quelques vers, il soulage sa peine, instaure une trêve avec pour principes et fondement, l'accomplissement de sois même, sous cette nouvelle ère.

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"Je tacherai d'être présent, Schtrow..."

Les ténèbres s'épaissirent, et, en leur sein, le Fou Noir se matérialisa. Il s'avanca d'un air nonchlant, jouant avec sa dague argentée, dont la lueur semblait comme intruse aux côtés de la noirceur d'un tel être.

Il s'adressa a tout le monde et personne a la fois sur un ton froid, n'attachant nul part son regard.

Ma foi... Un carnage... Pourquoi pas, je tue déjà beaucoup, mais cela pourrait être amusant.

Il jeta rapidement un oeil aux quelques uns déjà présents, salua Alesio d'un hochement de tête, puis s'évanouit dans l'ombre aussi rapidement qu'il était apparu.

Tapie dans son coin, Bibine entendit les réponses de chacune des personnes ayant prit la parole. Décidée sur ce qu'elle désirait faire et avec quel camp elle participerait, elle écrit rapidement quelques mots sur un bout de papier, qu'elle alla glisser furtivement dans la poche de Schtrow:

"Bonjour Schtrow, tes paroles ont réveillés un sentiment qui était enfuis en moi depuis bien trop longtemps, c'est pour cette raison que je me joindrai à toi ainsi qu'à tout ceux qui se réveilleront pour l'occasion. J'attendrai d'avoir plus détails, en espérant que ce manœuvre ne tombe pas à l'eau"

Après avoir donné ce petit mot, Bibine repartit aussi vite qu'elle était arrivée, afin de poursuivre son entraînement et d'être prête pour cette soirée qui s'annonçait passionnante.

Une frêle souris passait par là et entendit la discution.
Cette dernière dit alors :

Et bien où et quand se déroulera le vice ? Si je peux je vous rejoindrais afin d'offrir mon corps aux lames les plus dévastatrices !

Un jeune mage, caché sous un capuchon et une cape d'un bleu azuré, rayé de blanc, s'approcha lentement de cette foule, et écouta ce qui se disait, les effusions de sang, cette place si calme, et une personne qui propose quelque chose comme cela, il montra son être à tous en ottant son capuchon, montrant sa jeune apparence. Puis il prononça quelques mots

- Je n'ai pas connu moi même ces périodes, mais mon grand père les a connus, chaque pas montrait chance ou courage dans un monde terrible, mais nous soignons, certes, mais le mal est trop faible, cela rompt un équilibre, faites, mais je serais contre, a soigner tous les blessés

Trimegiste entendit le message, et s’avança vers la jeune personne
Bonjour schtrow,
Je peux si vous le désirez, vous proposer un petit test, en effet je suis fatigué, et j’ai prévu de mourir ce dimanche, avec quelques personnes, je sais qu’ils n’auront pas peur de relever votre défi, donc je vous invite tous, guerriers, mages dimanche à 20 heures à la taverne des FSMD (G28).
se tournant vers le mage kantjil
Si votre vie oisive ne vous dérange pas, allez donc vous empatter, moi ça me manque, je ne peux même plus soigner, rien, regardez autour de vous, je vous laisse votre paradis.
se tournant, vers Schtrow et les quelques guerriers présents
Continuez votre combat, ces terres se meurent.
trimegiste, prit son sac à dos et part en direction de la taverne des FSMD

C'est le regard froid et impénétrable, le visage pâle et sans sourire que Krys arrive sur la place .

Elle ne dit rien , elle écoute simplement , tous ces mages qui prônent encore les soins qu'ils distribuent , ça et là de temps en temps , ces guerriers qui ne chassent presque plus , mais tuent quand même encore de temps en temps aussi .

Beaucoup de choses défilent dans sa tête , elle regarde le paysage qui s'eteint de toute luminosité , peu a peu !

Elle scrute les regards de tous ces gens qui sont là , elle n'y trouve aucune étincelle qui brille .

Elle sent une grande lassitude chez certains , le ciel assombrit trahit un mauvais présage .

Elle reste là debout , immobile, sans peur, sans joie non plus . Elle ne tend plus la main . Son corps est encore là , mais son âme et son coeur sont déjà partis vers d'autres lieux, d'autres terres , là où le soleil brille , et les yeux des gens sont remplis de lumières ...

Elle regarde Trimègiste s'éloigner ... Elle ne le reverra probablement plus ici ..

Moon n'avait pas pu venir au rendez vous mais décida quand même de passer malgré l'heure tardive.
Il n'y avait plus personne et les bières jonchaient le sol, Trimegiste était affalé dans un coin, saoul.

Moon ne résista pas à l'envie de s'enfiler une bonne geuze barbaresque ...

Une jeune femme au visage familier parlait un peu au sud de la place

Amis, et ennemis !

Écoutez-moi, ne serait-ce que quelques minutes !

Je vous propose, à tous, d’organiser une nuit de terreur, une nuit sanglante, d’une violence sans pareille ! Oh, vous pouvez rire, cela parait ridicule, j’en ai conscience. Mais je souhaite réellement vous voir tous, coude à coude, à chercher à atteindre le même objectif que moi : Le retour de la méfiance, où que l’on se trouve sur ces terres.


Elle racontait l'histoire d'avant, celle d'assassins, de violence.. Et bien plus encore. Nous aurions pu l'écouter pendant de longues heures.. Mais bien plus étonnant que tout ça, avec son léger sourire, cette dernière, parlait de faire revivre au peuple, aux terres argentées, ce qui c'était déjà passé auparavant, une nuit sanglante !

Les mots tel que, une nuit de terreur, une nuit sanglante, d'un violence sans pareille, raisonnaient dans la tête la tête d'un jeune garçon.

Vous parlez d'une nuit de terreur ? Sanglante ? Avec de la violence ?.. Oui, c'est bien ça ? Alors je serai des vôtres pour semer la terreur pour cette nuit !

Il s'était retirer un peu plus loin sur la place, il attendait tout simplement des informations supplémentaire sur cette nuit.

Il s'en souvient... Lui aussi... Les nuits où les auberges brûlaient... Les incessantes attaques. L'époque où la débrouillardise était de mise.


L'époque... Où les assassins régnaient...



Intrigué, Anarandil s'approcha pour écouter. La jeune femme voulait tuer... Amusant, oui, il trouvait ça amusant. Une nuit de terreur ? De meurtre, et de panique ? Quelle idée saugrenue !


C'est la mort qu'ils veulent ? Humpf...

Ils l'auront, mais sans moi...