L'odyssée d'Argor

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Il y a 15 ans | Le 11 Jan 2009 14:13:12
*** REVE ***



Tout était noir, obscur ... Comment étais-je arriver là ? Je ne me souvenais plus de rien. Où était donc passé mon armure ? Je sentais l'humidité de l'herbe sur ma peau. J'étais étendu par terre. Mais quelle était le nom de cette mystérieuse region ? Il ne fallait pas trainer ici. Toutes ces questions restaient cependant sans réponses. J'aperçus une tour au loin. Je pris la décision de m'en approcher, mais bizarrement, plus je m'approchais, plus elle s'eloignait. Je me mis à courrir. Je commencais à prendre peur, et petit à petit, à tomber dans la folie ! Soudain, tout s'obscurcit.


À mon reveil, j'étais à l'intérieur d'une piece. De vieux grimoires recouvraient les meubles pousièreux qui encombraient l'endroit. Un craquement vint rompre le silence. Qu'étais-ce donc ? Intrigué, je regardais autour de moi. Rien. Je sortis alors et fut très surpris de voir que je me trouvais en fait à l'intérieur de la tour. J'étais immobile. Qu'allait-il se passer? J'étais bouleversé. Impuissant. C'est alors qu'apparut devant moi deux silhouettes, que j'arrivais à peine à distinguer. Elles s'approchaient de moi. La lueur de la lune les éclaira. Je ne vis alors que deux capes noires, qui lévitaient juste au dessus du sol.


À travers les ténébres, éclairé par la lune, je decouvris une épée. En l'attrapant, je me jetai vers une des ombres. Je passai à travers. Je courrus alors, essayant de m'echapper. Mais ces capes devenues démons eurent raison de moi, sans que je ne puisse même me défendre ...



Argor se reveilla en sursaut. Il transpirait, éssoufflé. Encore ce rêve, le même qu'il faisait toutes les nuits. De vieilles harpies qui le hantent depuis le massacre. Ce massacre ... Une bien triste histoire ! Le chevalier se la rapellait sans cesse . Lui qui était à l'epoque un jeune garçon. Il était petit et chetif, avec de petites mains fines. Il ne faisait guère la fierté du puissant guerrier qu'était le Roi Haine, son père. Ses nombreuses conquêtes lui avaient brodés ses lettres de noblesse. Sa mère, quant à elle, était généreuse et très délicate. Elle avait de longs cheveux blonds et étincellants. Rares étaient les hommes qui ne s'attardaient pas à observer ses yeux, réputés pour être les plus beaux du royaume. Tout était calme et paisible, un veritable havre de paix. Mais au milieu d'une terrible nuit, des démons, surgissant de nul part, attaquèrent le royaume, le mettant à feu et à sang. Le courage du Roi Haine et la determination de ses hommes n'arrivèrent pas à contrer la cruauté de leurs assaillants. Seul Argor avait échappé à la mort. Il s'était réfugié sous une cascade, craintif.


La tristesse qui envahit son coeur quand il découvrit ses parents morts avait ouvert une plaie si profonde dans son coeur, qu'actuellement, elle était toujours si intense. Depuis ce jour, il avait juré de traquer ces démons, et de les tuer. Il lui fallait pour cela devenir aussi puissant combattant que l'était son père. Il s'entraina tout en pourchassant monstres et harpies, loin d'être avare sur les efforts pour reussir, avant de s'arreter dans une contrée apellé Terres d'Argent. Il était maintenant devenu grand et fort. Il portait une lourde armure sur le dos, ou était attaché une longue cape blanche, et était armé d'une épée forgé dans son royaume. Un casque ailé masquait son visage. C'était l'ancien équipement de son défunt père. Le justicier avait observé une grande trace de pas, avec trois longues griffes. Les même qu'il avait vu dans son royaume. Les démons n'étaient pas loin, il en était convaincu ...


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Il y a 15 ans | Le 11 Jan 2009 14:13:32
Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis mon arrivée sur les Terres d'Argent, je me sentais maintenant chez moi. J'observais ces grands mages et guerriers qui se trouvaient à mes côtés, je savais que j'apprendrai beaucoup d'eux. Leur experience m'impressionnait, quelques fois. La nuit dernière, je m'étais attardé sur un coline, observant la plaine. Le ciel était étoilé. D'heureux souvenirs me revenaient à l'esprit, ceux que je passais au calme, à observer la nuit dans ma jeunesse. Un homme attira mon attention. Il se trouvait là, appuyé sur un arbre. Il me fit un signe avant de disparaître. Intrigué, je me dirigeai dans sa direction. Il faisait de brèves apparition, de façon à ce que je sache par où il allait, sans que je puisse l'observer.

La course fut interrompue quand il fit une halte dans une caverne. Je penetrai à l'interieur. L'endroit était sompteux. À ma gauche se trouvait des mannequins en bois, ils devaient probablement servir pour l'entrainement au combat, j'en avais déjà rencontré des similaires. C'est alors que j'entendis un bruit derrière moi ... C'était l'homme. Il semblait très vieux. Ses traits étaient aussi fin que ceux d'un faucon, accompagné d'une longue barbe blanche. Il était appuyé sur un baton à peu fière allure, et avait pour seul habit une longue cape grise. Il rompit le silence :


- Et bien .. voilà donc ce que tu es devenu.

Il observait mon armure, mon casque, mon épée .. Sans attendre, je lui retorquai :

- Vous savez, j'en ai pourfendu plus d'un pour moins que ça.

- Tu n'aurais pas une chance face à moi ! Tu te présentes comme étant un puissant chevalier, mais tu es loin d'en avoir les épaules mon enfant ! Tu peines à porter cette lourde épée. Tu n'es pas fait pour cette destinée, laisse moi t'orienter vers ton réel chemin ..

- Mais que veux-tu dire, veillard !?

- Laisse-moi me présenter. Je suis Mino, un ancien maître d'arme. En mon temps, j'ai formé plus d'un millier de combattants ! Je t'ai observé te battre lorsque tu es arrivé sur ces terres. Tu n'as pas la puissance de l'ours, ni une cruauté barbaresque comme les autres guerriers que tu as pu rencontrer. Tu essayes de ressembler à ton père, mais tu ne l'es pas !

Il semblait en savoir plus sur mon sort que moi même, il commença d'ailleurs à me décrire.

- Tu possèdes l'agilité des felins. Laisse moi te former, et grâce à mon enseignement, tu parviendras à tes objectis les plus fous.


J'étais bouleversé par ce qui venait de se produire. Et sans savoir pourquoi, j'ai accepté son offre. Il me fit enlever mon armure, et jeta mes armes aux oubliettes. Mon visage encore jeune et inexperimenté s'offrit à ses yeux. L'homme me confia ensuite une arme bien particulière. Une lame très fine et assez longue. Très souple, elle était en argent. Il me donna ensuite d'autres équipements. Des gantelets de cuire, pour mieux manier mon arme, ainsi qu'un vetement très léger et pratique. J'appréciais énormement les courbes de mon arme, et les nouveaux mouvements que je pouvais accomplir.

Ce vieil homme allait désormais commencer mon apprentissage, en m'apprenant de nouvelles techniques. Je progressais rapidemment, décapitant les mannequins et autres matériels mis à ma disposition. Une certaine arrogance germait en moi, ce qui n'inquietait pas du tout le veillard, du moins selon les apparences. Il n'était préoccupé que par mon apprentissage.

Après de longues semaines en sa compagnie, il me céda une deuxieme arme, identique à la première, m'expliquant que je serais peut-être amené à combattre plusieurs ennemis simultanément. J'étais progressivement devenu un combattant accompli. Il m'avait appris l'art de la discretion, et aussi à placer mes coups rapidemment et avec précision à des points stratégique.

Il me répetait sans cesse que je devais vaincre mon ennemi de la même facon que le vent vient à bout d'un tas de sable : efficacement et sans risque. L'heure sera bientot venue où il me donnerait ma première mission, et quelque part, je me doutais qu'il savait tout .. et que grâce à lui, je retrouverais les demons.. L'heure approche.

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Il y a 15 ans | Le 12 Jan 2009 23:18:05
Les saisons passèrent, alors que je perfectionnais mon entrainement. J'étais maintenant devenu une fine lame. Peut-être même étais-je trop confiant ... Mino demanda à me voir, à l'endroit où l'on s'était rencontré. Impatient et conscient du but de notre entretien, je me hâtai vers ce lieu si banal. Je devais y être au levé du jour. Mais bien entendu, j'étais en avance. Lui arriva pile à l'heure, dés les premiers rayons du soleil. Ce fut bref mais clair : je devais me rendre sur les terres des otori, le clan des otori. Mon maître m'en avait déjà parlé. Ces derniers pratiquaient avec une grande technique les arts de la guerre et du combat rapproché. Je me mis en route.

En chemin, j'aiguisais mes deux lames de façon à ce qu'elle soit capable de briser les ecailles d'un dragon. Je ne m'étais jamais senti aussi fort et rapide, n'étant pourtant sur de rien concernant mon ennemi.

Après de longs jours de marche, je touchais au but. Il faisait sombre, très sombre. La nuit avait obscurcit depuis quelques heures déjà le chateau des otori. Je pris les ténébres comme alliés, escaladants les ramparts et me frayant un passage parmis les défenses.

Je devais me souvenir de ce que m'avait apprit Minos, et de mes atouts principaux : vitesse, discretion et agilité. Mais hélas ma trop grande confiance en moi pris le dessus. Je décapitai l'un des gardes, un autre donna l'alerte. Loin d'être inquieté, j'affrontai un à un ces misérables, les croyants isignifiants. Une erreur. Très vite je fus pris au piège, comme un rat au milieu des tigres. J'étais fait.

L'un deux s'approcha de moi, plus petit et chetif que les autres. C'était ma chance, je devais me servir de ce morveux comme otage. J'envoyai l'un de mes épées dans sa direction. Il l'evita sans soucis avant de me désarmer. Je n'avais rien pu faire. Il s'avéra que cet homme était en fait le chef du clan. Je l'avais soussestimé, à cause de son apparence. Je n'avais plus d'espoir.

C'est alors qu'il reçut une flèche dans la gorge et mourrut sur le coup. C'était Mino. Il tua ensuite plusieurs d'entre eux, les poussant au replit et par ce fait, me permettant de m'enfuir. J'étais terriblement confus de ce qu'il venait de se passer, n'osant croiser son regard pendant le retour. Pas un mot.

Une fois dans notre repère, il ne me lança aucun reproches. J'étais surpris. Mino était sage et expérimenté .. Des gars comme moi, il en avait matté plus d'un. Il me confia alors que tout s'était passé comme il l'avait prévu, et que pour vaincre des adversaires entrainés, il me faudrait maîtrisé l'art de la guerre sous toutes ses formes.

Un nouvel entrainement commença, et encore une fois, ça allait être une découverte pour moi. De longs combats à l'épée, à la lance et même au corps à corps s'enchaînèrent pendant plusieurs semaines. Mais je délaissais vite ces modes de combat, désireux d'apprendre à combattre avec prudence, pour ne plus me trouver au bord de la mort. Mino m'apprit donc l'art avec lequel il combattait lui même : le tir à l'arc. Je m'entrainai d'abord sur des cibles fixes, puis mobiles, et enfin en tirant en me déplaçant. J'étais comblé, conquit par cet art.

Le temps continuait de passer, et progressivement, je devins un archer confirmé, mettant l'agilité qui m'avait été enseigné auparant pour le combat à l'épée au service de mon arc. Je l'avais construis moi même. Il était équipé d'une corde d'éthylène à la fois souple et solide, reliant les deux extrémités d'harmonieuses courbes en bois d'ents.

J'étais enfin prêt, capable de garder mon calme dans les pires conditions, et de me fondre parmis le paysage. Qu'allait-il se passer désormais ? Reussirais-je ma seconde mission ? M'amènera-t-elle aux demons ? Beaucoup de questions auquelles j'èsperais bientôt trouver des réponses.

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Il y a 15 ans | Le 12 Jan 2009 23:18:40
Les saisons passèrent, alors que je perfectionnais mon entrainement. J'étais maintenant devenu une fine lame. Peut-être même étais-je trop confiant ... Mino demanda à me voir, à l'endroit où l'on s'était rencontré. Impatient et conscient du but de notre entretien, je me hâtai vers ce lieu si banal. Je devais y être au levé du jour. Mais bien entendu, j'étais en avance. Lui arriva pile à l'heure, dés les premiers rayons du soleil. Ce fut bref mais clair : je devais me rendre sur les terres des otori, le clan des otori. Mon maître m'en avait déjà parlé. Ces derniers pratiquaient avec une grande technique les arts de la guerre et du combat rapproché. Je me mis en route.

En chemin, j'aiguisais mes deux lames de façon à ce qu'elle soit capable de briser les ecailles d'un dragon. Je ne m'étais jamais senti aussi fort et rapide, n'étant pourtant sur de rien concernant mon ennemi.

Après de longs jours de marche, je touchais au but. Il faisait sombre, très sombre. La nuit avait obscurcit depuis quelques heures déjà le chateau des otori. Je pris les ténébres comme alliés, escaladants les ramparts et me frayant un passage parmis les défenses.

Je devais me souvenir de ce que m'avait apprit Minos, et de mes atouts principaux : vitesse, discretion et agilité. Mais hélas ma trop grande confiance en moi pris le dessus. Je décapitai l'un des gardes, un autre donna l'alerte. Loin d'être inquieté, j'affrontai un à un ces misérables, les croyants insignifiants. Une erreur. Très vite je fus pris au piège, comme un rat au milieu des tigres. J'étais fait.

L'un deux s'approcha de moi, plus petit et chetif que les autres. C'était ma chance, je devais me servir de ce morveux comme otage. J'envoyai l'une de mes épées dans sa direction. Il l'evita sans soucis avant de me désarmer. Je n'avais rien pu faire. Il s'avéra que cet homme était en fait le chef du clan. Je l'avais soussestimé, à cause de son apparence. Je n'avais plus d'espoir.

C'est alors qu'il reçut une flèche dans la gorge et mourrut sur le coup. C'était Mino. Il tua ensuite plusieurs d'entre eux, les poussant au replit et par ce fait, me permettant de m'enfuir. J'étais terriblement confus de ce qu'il venait de se passer, n'osant croiser son regard pendant le retour. Pas un mot.

Une fois dans notre repère, il ne me lança aucun reproches. J'étais surpris. Mino était sage et expérimenté .. Des gars comme moi, il en avait matté plus d'un. Il me confia alors que tout s'était passé comme il l'avait prévu, et que pour vaincre des adversaires entrainés, il me faudrait maîtrisé l'art de la guerre sous toutes ses formes.

Un nouvel entrainement commença, et encore une fois, ça allait être une découverte pour moi. De longs combats à l'épée, à la lance et même au corps à corps s'enchaînèrent pendant plusieurs semaines. Mais je délaissais vite ces modes de combat, désireux d'apprendre à combattre avec prudence, pour ne plus me trouver au bord de la mort. Mino m'apprit donc l'art avec lequel il combattait lui même : le tir à l'arc. Je m'entrainai d'abord sur des cibles fixes, puis mobiles, et enfin en tirant en me déplaçant. J'étais comblé, conquit par cet art.

Le temps continuait de passer, et progressivement, je devins un archer confirmé, mettant l'agilité qui m'avait été enseigné auparant pour le combat à l'épée au service de mon arc. Je l'avais construis moi même. Il était équipé d'une corde d'éthylène à la fois souple et solide, reliant les deux extrémités d'harmonieuses courbes en bois d'ents.

J'étais enfin prêt, capable de garder mon calme dans les pires conditions, et de me fondre parmis le paysage. Qu'allait-il se passer désormais ? Reussirais-je ma seconde mission ? M'amènera-t-elle aux demons ? Beaucoup de questions auxquelles j'èsperais bientôt trouver des réponses.

Membre supprimé
Il y a 15 ans | Le 16 Jan 2009 23:40:13
Contrairement à ce que je pensais, la seconde épreuve ne fut une des missions que j'appréhendais tant .. mais bel et bien la suite de mon entrainement. Mino cessa de me parler pendant de longues semaines, et ce n'était pas la première fois. Il testait ma patience. Mon apprentissage devint de plus en plus dûr, me développement physiquement, mais aussi mentalement. Le temps passa et il se decida de nouveau à me reparler.

- Et bien Argor, cette fois-ci, je peux être fier .. Tes forces commencent à égaler les miennes, je ne peux désormais plus rien t'apprendre .. Il te faudra devenir plus fort et plus habile au coeur du combat !

C'est sur ces mots qu'il me confia une carte, où il m'était indiqué des cibles à abattre. La route était longue et dangereuse, je devais être prudent. Si j'arrivais épuisé face à mon ennemi, mes chances de l'emporter en serait grandement réduite. La premiere personne que je devais vaincre s'apellait Dénetor, puissant chevalier farouchement escorté. Je pris mes flèches et mon arc et me mit en route.

Des jours durant je le traquai, ce dernier ne restait pas longtemps au même endroit ... C'était un mercenaire, grandement interressé par l'argent. Mais à force de suivre ses traces, je touchai au but. Je l'observai au fond de la vallée, il n'était pas à portée. Je descendis la pente sans me faire remarquer, attendant à une intersection de la route qu'il empreintait. Mon plan était simple : éliminer ses gardes à l'aide de mes précieuses flèches, et provoquer dénétor par la suite.

Ils étaient à présent dans mon champ de vision. J'encochai silencieusement une flèche. Elle alla se loger dans la gorge d'un des gardes. Immédiatement, j'en tuai deux autres de la même manière. Ils étaient nombreux. J'envoyai alors des fleches en direction des chevaux, sans les blesser, de manière à ce qu'ils enmènent loin leurs cavaliers, effrayés. J'agis rapidement, et mon plan marcha à merveille. Il ne restait plus qu'un seul homme aux côtés de dénétor, caché derrière un rocher. Ce dernier s'avéra plus coriace, se camouflant pour eviter mes flèches. J'étais perdu, il m'avait echappé. Je reçus alors un violent coup derrière la tête, qui me fit chuter lourdement.

Je n'avais plus le choix, je devais le combattre au corps à corps. Nos fers s'entre-choquèrent, mais je n'avais pas l'avantage. Il était bien plus habile que moi à l'épée. Mais l'intelligence était de mon côté. Dans un effort désesperé, j'evitai l'un de ses coups et l'aveuglai en refletant la lumière du soleil avec mon lame. Il baisa sa garde et je pus le transpercer, et donc lui donner la mort.

Au loin, je vis denetor qui tentait de s'enfuir. Cette fripouille était à pied. Je pris alors comme monture le cheval de mon dernier adversaire, et partit au galop dans la direction de ma cible. Il restait caché. Mais je sentais sa peur. Au moindre mouvement, ma fleche viendrait se planter dans son coeur ..

Soudain, un craquement. Ce bruit fut remplacé par celui de ma fleche, coupant le vent. Il s'écroula. Je descendis du cheval pour aller verifier si il était bien mort. Et à ma grande surprise, ce n'était pas lui mais un magnifique cerf aux puissant bois que j'avais abattu..

Ce corps inerte devint alors aussi vif que le feu, et explosa. J'avais echappé de peu à la mort .. Mais qu'était-ce donc ? Denetor serait-il en fait un puissant magicien, lui que c'était montré jusqu'ici inoffensif ? Je pivotai sur moi même, avant de me jeter par terre. Il venait une nouvelle fois de tenter de me rotir tel un pauvre gibier par un puissant souffle de feu.

Il recommença à plusieurs reprises, je n'eu d'autres solutions que le repli derrière les rochers. Je sentais la chaleur de ses flammes tenter de les detruire .. J'encochai une nouvelle fois une fleche, mais sa magie était bien plus puissante .. Il prevoyait tout mes coups. Une idée me vint alors à l'esprit, et n'écoutant que mon courage, je deboulai de derrière la roche et le pointa de mon arc, prêt à tirer. Le sorcier se mit à rire, clamant ma folie. Il envoya l'un de ses puissants souffle de feu en ma direction. Je tirai en même temps. Ma fleche traversa les flammes et se plaça dans sa poitrine, le brulant de l'intérieur.

Je venais de triompher d'un terrible adversaire, et c'est avec une grande fierté que je deposai sa tête aux pieds de Mino.

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Il y a 15 ans | Le 16 Jan 2009 23:40:54
Contrairement à ce que je pensais, la seconde épreuve ne fut une des missions que j'appréhendais tant .. mais bel et bien la suite de mon entrainement. Mino cessa de me parler pendant de longues semaines, et ce n'était pas la première fois. Il testait ma patience. Mon apprentissage devint de plus en plus dûr, me développement physiquement, mais aussi mentalement. Le temps passa et il se decida de nouveau à me reparler:


- Et bien Argor, cette fois-ci, je peux être fier .. Tes forces commencent à égaler les miennes, je ne peux désormais plus rien t'apprendre .. Il te faudra devenir plus fort et plus habile au coeur du combat !


C'est sur ces mots qu'il me confia une carte, où il m'était indiqué des cibles à abattre. La route était longue et dangereuse, je devais être prudent. Si j'arrivais épuisé face à mon ennemi, mes chances de l'emporter en serait grandement réduite. La premiere personne que je devais vaincre s'apellait Dénetor, puissant seigneur farouchement escorté. Je pris mes flèches et mon arc et me mit en route.

Des jours durant je le traquai, ce dernier ne restait pas longtemps au même endroit ... C'était un mercenaire, grandement interressé par l'argent. Mais à force de suivre ses traces, je touchai au but. Je l'observai au fond de la vallée, il n'était pas à portée. Je descendis la pente sans me faire remarquer, attendant à une intersection de la route qu'il empreintait. Mon plan était simple : éliminer ses gardes à l'aide de mes précieuses flèches, et provoquer dénétor par la suite.

Ils étaient à présent dans mon champ de vision. J'encochai silencieusement une flèche. Elle alla se loger dans la gorge d'un des gardes. Immédiatement, j'en tuai deux autres de la même manière. Ils étaient nombreux. J'envoyai alors des fleches en direction des chevaux, sans les blesser, de manière à ce qu'ils enmènent loin leurs cavaliers, effrayés. J'agis rapidement, et mon plan marcha à merveille. Il ne restait plus qu'un seul homme aux côtés de dénétor, caché derrière un rocher. Ce dernier s'avéra plus coriace, se camouflant pour eviter mes flèches. J'étais perdu, il m'avait echappé. Je reçus alors un violent coup derrière la tête, qui me fit chuter lourdement.

Je n'avais plus le choix, je devais le combattre au corps à corps. Nos fers s'entre-choquèrent, mais je n'avais pas l'avantage. Il était bien plus habile que moi à l'épée. Mais l'intelligence était de mon côté. Dans un effort désesperé, j'evitai l'un de ses coups et l'aveuglai en refletant la lumière du soleil avec mon lame. Il baisa sa garde et je pus le transpercer, et donc lui donner la mort.

Au loin, je vis denetor qui tentait de s'enfuir. Cette fripouille était à pied. Je pris alors comme monture le cheval de mon dernier adversaire, et partit au galop dans la direction de ma cible. Il restait caché. Mais je sentais sa peur. Au moindre mouvement, ma fleche viendrait se planter dans son coeur ..

Soudain, un craquement. Ce bruit fut remplacé par celui de ma fleche, coupant le vent. Il s'écroula. Je descendis du cheval pour aller verifier si il était bien mort. Et à ma grande surprise, ce n'était pas lui mais un magnifique cerf aux puissant bois que j'avais abattu..

Ce corps inerte devint alors aussi vif que le feu, et explosa. J'avais echappé de peu à la mort .. Mais qu'était-ce donc ? Denetor serait-il en fait un puissant magicien, lui que c'était montré jusqu'ici inoffensif ? Je pivotai sur moi même, avant de me jeter par terre. Il venait une nouvelle fois de tenter de me rotir tel un pauvre gibier par un puissant souffle de feu.

Il recommença à plusieurs reprises, je n'eu d'autres solutions que le repli derrière les rochers. Je sentais la chaleur de ses flammes tenter de les detruire .. J'encochai une nouvelle fois une fleche, mais sa magie était bien plus puissante .. Il prevoyait tout mes coups. Une idée me vint alors à l'esprit, et n'écoutant que mon courage, je deboulai de derrière la roche et le pointa de mon arc, prêt à tirer. Le sorcier se mit à rire, clamant ma folie. Il envoya l'un de ses puissants souffle de feu en ma direction. Je tirai en même temps. Ma fleche traversa les flammes et se plaça dans sa poitrine, le brulant de l'intérieur.

Je venais de triompher d'un terrible adversaire, et c'est avec une grande fierté que je deposai sa tête aux pieds de Mino.