Un vent chaud ...
Un soleil qui apparait comme pour caresser leurs peaux ...
Un amour solide, qui ne meurt pas ...

Doudoue ... Morphée ...


Rien ne pouvait les séparer ... Leur amour était si fort ... Si doux ... Personne, n'aurait pu briser leurs cœurs.
Si ils devaient se battre, c'était ensemble. Si ils devaient affronter une situation, c'était ensemble ... Si ils devaient mourir ... C'était aussi ensemble ...
Peu importe l'avis des autres ... Peu importe qu'ils soient aimés ou pas ... Il n'y avait qu'eux ...

Une journée ensoleillée commençait. Doudoue était assise au bord de la cascade, touchant l'eau du bout de ses doigts, rêvant a un futur proche ... Quand a Morphée, lui était encore endormi dans l'auberge. Il ne faisait que ça en ce moment ... Peut être avait il perdu le gout de la vie lui aussi ...
Doudoue, voulait être la soigneuse la plus reconnue de ces terres ...Malheureusement elle n'avait plus la force de se battre, plus la force de montrer qu'elle en était capable ... Elle avait tout essayé pour donner le meilleur d'elle même ... En vain.
Morphée avait combattu, tué, il était un assassin à part entière. Mais c'en était trop. Il ne voulait plus se lever, plus regarder le soleil briller, il ne voulait qu'une seule chose ... Être auprès de sa bien aimée et mourir ...
Doudoue continuait de jouer avec l'eau, tant qu'elle pouvait encore la toucher. Elle avait des tonnes de souvenirs, tous mélangés dans sa tête. C'est ces souvenirs la qui donnaient à Doudoue la pointe d'hésitement à partir ... Une larme se fit remarquer sur sa joue ... Puis disparu aussitôt ... Elle se leva, puis rentra à l'auberge.
Morphée ne dormait pas... Il était en train de réfléchir, allongé sur le lit. Il réfléchissait à ce que ferraient ses enfants et sa femme s'il disparaissait... Il vit sa femme entrer dans la chambre, puis s'empressa d'aller la prendre dans ses bras...

- Mon ange... qu'as-tu ? Tu ne te sens pas bien on dirait...

- Je ... Je ... veux partir ... Avec toi ... Être seule, enfin tranquille ... Ne plus me soucier de rien.

- Mais ... Tu en es vraiment sure ?

Doudoue s'approcha de son amour ... Puis posa délicatement sa tête contre son torse ...

- Je t'aime mon amour ... Je n'ai plus la force de me battre ...

- Je t'aime aussi mon amour de coeur ... J'y es pensé aussi tu sais ...

Doudoue et Morphée ... Enlacés ... A jamais ensemble ... Un souffle ... La force de deux êtres qui s'aiment ... La force d'un amour qui ne pourra jamais mourir ... La force de deux personnes qui partent ... Ensembles ...


Un vent frais ...
Un amour solide, qui vient de s'éteindre ...
Doudoue et Morphée ... Heureux amants ...

On pouvait lire sur un parchemin, dans la main de Doudoue, un poème...

Je t'écris ce poème,
Pour te dire à quel point je t'aime
Pour te dire que sans toi,
Mon bonheur n'existerais pas

Depuis cette douce soirée,
Où j'ai pu t'offrir mon premier baiser
J'avais l'impression de rêver,
J'avais l'impression de m'envoler

Depuis cette soirée,
Je n'ai eu de cesse de t'aimer
Et de penser à toi,
T'imaginant tous les jours dans mes bras

Depuis cette soirée,
Près de moi, j'aurai voulu te garder
Pour pouvoir te chérir,
Et toujours te faire plaisir

Depuis cette soirée,
C'est à toi que je consacrait mes pensées
Toujours t'avoir avec moi,
Pour pouvoir te couvrir de baisers

Le moment est enfin arrivé,
Ce n'est que maintenant que le courage m'est venu
Mon ange, mon cœur, ma vie...

Veux-tu m'épouser ?

C'était le poème qu'avait écrit Morphée, pour lui demander sa flamme...

*Hephéästros entendit là nouvelle de celle-ci... versa quelques larmes et lança un bouquet de fleur sur leur tombe*

-Nous serais à jamais dans nos cœurs

*Myky passa tristement ou les deux corps reposaient et deposa quelques amphores sur chacunes d'elle.. puis murmura..*

-j'espere que les cieux vous seront accueillant...

*Aragorn en entendant la nouvelle se rendit sur la tombe pour y laisser un message d'adieu.*

-Que Dieu vous gardes.

Les oiseaux ne chantaient pas ce matin là. Quelque chose s'était passée la veille ? La semaine dernière ? Combien de temps avait il passé en compagnie de ses bouteilles . . . des cadavres, pleins de cadavres d'amphores, des barriques éventrées.

Les nausées du à l'abus d'alcool étaient encore présentes . . . quelques relents d'hydro, la bouche pâteuse. Il avait oublié, oublié le drame; ce qu'il avait fait. Depuis combien de temps avait il sombré dans la folie, l'alcool, l'ivresse, l'excès ?! Quelles raisons l'avaient encore poussé à faire cela ? Il ne le savait pas, . . Mais ces dernières viendraient bientôt lui répéter à la gueule, il ne pourrait fuir inlassablement la vérité. Par dépits, face à son incapacité à se souvenir de la moindre chose ayant pu provoquer cette gueule de bois, Mijku se mit en quête de connaissance. Pourquoi avait il encore tant bu ? Que devait il oublier ?

Il sortit de son terrier, les yeux collants, puant l'alcool . . . était ce ses vêtements ? Son odeur ? . . . il s'en moquait, il devait découvrir une toute autre chose. C'est en traversant la prairie qu'il commença à se douter de quelque chose . . . trop de pétales sur les fleurs . . . il y en avait trop . . . personne ne les avaient retiré. Et il était habitué depuis trop longtemps a sortir de chez lui sans se protéger le museau.

Pourquoi tant de pétales ! Ou es tu Doudoue ?! Que fais tu ?!

Sans réfléchir, à quoi que ce soit, il se mit a courir, et découvrit bien vite les raisons de son ivresse, la raison de ces pétales.

Elle n'était plus. Et si elle n'était plus, . . . Il n'était plus.

Ils allaient de paire. Que pouvait il faire ? . . . les pleurer ? L'avait il déjà peut être fait ? L'alcool . . . encore et toujours. . . Non pas cette fois-ci, ou pas autant ! Il avait mieux à faire. Peu être devrait il raconter qui ils étaient . . . et combien Ils allaient lui manquer. Ou peu être garderait il cela pour lui, au fond de son cœur meurtri.

Il était aujourd'hui triste . . . amoindri . . . Qu'en sera t il demain ? Sans Elle, cet ange qui planait au dessus de sa petite tête, toujours là pour lui.

Adieux ... et à la prochaine ...